Pierre Gervais transportait du matériel à ses propres fins sur la route

Depuis quelques jours (et surtout depuis hier), le livre de Pierre Gervais a l’effet d’une bombe. Après tout, avec certaines révélations qui ne sont pas habituelles dans le monde du sport, une boîte de Pandore a été ouverte.

Ce qui est frappant, c’est qu’un lien de confiance a été brisé avec les joueurs. C’est vrai pour ceux du CH, qui ne se sont pas présentés au lancement lundi, mais c’est vrai ailleurs dans la LNH.

Personne ne va me faire croire qu’ailleurs dans la LNH et qu’à Montréal, les gérants de l’équipement n’ont pas ressenti les effets de tout ça.

C’est dommage de parler de ça, mais des règles non-écrites ont clairement été transgressées en sortant des anecdotes du vestaires par rapport à certaines personnes en particulier.

Du lot? Dominique Ducharme, évidemment.

Celui qui s’est défendu hier à la radio a clairement été affecté par les propos de Pierre Gervais à son endroit. On l’a senti ébranlé hier en jasant à Martin Lemay en ondes.

Ça devient un roman-savon, tout ça. Après tout, Pierre Gervais a parlé hier au deuxième entracte du match à RDS pour dire qu’il avait «probablement remis» à Dominique Ducharme des chandails de Carey Price comme l’ancien entraîneur l’a affirmé à la radio.

Probablement remis. Probablement?

Je parle de boîte de Pandore puisque sans les quelques pages problématiques dans le livre, certaines informations concernant Gervais n’auraient pas été fouillées.

Lesquelles? On peut penser, par exemple, au fait qu’il voulait un contrat de trois ans après les séries de 2021, mais que Marc Bergevin ne voulait que lui donner un an de plus avant la retraite.

Sans le livre, Jean-Charles Lajoie n’aurait pas fouillé ce dossier-là à fond, j’imagine.

Et sans le livre ainsi que ses quelques pages controversées, JiC n’en aurait pas rajouté une couche ce matin sur les ondes de BPM Sports en sortant quelques histoires pour les auditeurs.

JiC, qui a d’abord vanté Gervais, a affirmé qu’il était spécial de voir que quelques personnes ont été épargnées dans le livre, mais que d’autres ont reçu un moins bon traitement. Est-ce que c’est personnel?

Est-ce que Bergevin, qui a donné un contrat d’un an à Gervais pour conserver les services de Patrick Langlois (qui a pris le poste de Gervais et qui était en demande dans la LNH), a été visé pour ça? Possible.

Est-ce que Ducharme, qui «agissait comme assistant DG» sous Bergevin à certains égards selon JiC, a pris des décisions qui ont écorché l’ancien gérant de l’équipement? C’est aussi une théorie qui a été soulevée sur les ondes de BPM Sports ce matin.

Ce sont des questions qui se posent, en tout cas.

Cela nous mène au dossier Max Pacioretty. Pourquoi l’ancien gérant de l’équipement a-t-il affirmé, dans son livre, que le capitaine était une mauvaise personne? Pourquoi avoir sorti l’histoire qui veut que Pacioretty avait demandé à amener une machine sur la route?

L’histoire, c’est que Pacioretty avait une machine spéciale qui prenait de la place et il la voulait sur la route, mais Gervais lui a dit que son camion était plein. Le #67 est allé voir ses patrons pour se plaindre.

Ce que JiC nous a appris ce matin, c’est que Pierre Gervais apportait une caisse vide en partant de Montréal et il la ramenait pleine de bouteilles de vin, lui qui, comme vous le savez peut-être, est un fan de bonnes bouteilles.

Ça prenait forcément de la place dans le camion et ce n’était pas exactement à des fins professionnelles.

Prolongation

Est-ce que Pierre Gervais a sorti l’anecdote dans son livre (sans le bout où il paraît moins bien, évidemment) parce que Pacioretty a décidé de ne pas lui donner de pourboire à la fin de la saison? C’est possible, oui.

D’ailleurs, d’avoir dévoilé que les gérants de l’équipement recoivent de gros pourboires de la part des gars à la fin de la saison a forcé JiC à se demander si c’était une bonne idée de le dévoiler publiquement.

J’espère pour lui que personne qui travaille à l’impôt écoute ce matin. – JiC

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