Pierre-Luc Dubois à Montréal : Si transaction il y a, Kirby Dach est intouchable

Le Canadien a déjà établi qu’il n’échangera pas son capitaine pour faire l’acquisition de Pierre-Luc Dubois.

C’est d’ailleurs ce que les Jets ont demandé au CH à un certain point dans les négociations. Kent Hughes a refusé l’offre en question, ce qui est tout à fait logique.

Après tout, Suzuki est intouchable aux yeux du DG. Le même discours peut s’appliquer à Kirby Dach et à Cole Caufield selon Murat Ates, un journaliste de The Athletic attitré à la couverture régionale des Jets de Winnipeg.

En prenant un pas de recul, on réalise que le Canadien n’est peut-être pas le meilleur partenaire de danse pour les Jets quand on parle d’une possible transaction.

Kevin Cheveldayoff (DG) souhaite éviter une reconstruction et aimerait obtenir, en retour des services de son grand joueur de centre, un ou des joueurs établis qui sont capables d’aider la formation dès maintenant. 

Le Canadien, outre Suzuki, Caufield et Dach, n’a pas nécessairement grand-chose d’alléchant à offrir aux Jets dans cette optique-là…

De toute façon, il aurait été surprenant de voir Hughes se départir de l’un de ses joyaux à l’attaque. Il vient d’offrir un contrat à long terme à Caufield, Suzuki a signé pour huit ans l’été dernier et Dach a été acquis dans le but de le voir devenir l’un des deux premiers centres d’avenir du Canadien.

J’ai de la misère à croire que le DG aurait « scrappé » ses plans afin de faire l’acquisition du Québécois en provenance de Winnipeg. Ça ne cadre tout simplement pas avec la mentalité qu’il a depuis le jour un.

L’équipe qui semble être la plus logique pour convenir aux besoins immédiats des Jets, c’est probablement les Kings de Los Angeles. Ces derniers ont un beau mix de joueurs établis et de bons espoirs qui jouent déjà dans la LNH et Rob Blake (DG) pourrait s’en servir afin d’ajouter du talent à sa formation.

À moins d’une surprise ou à moins de voir les plans des Jets changer, le Canadien n’a peut-être pas ce qu’il faut présentement afin de danser avec Kevin Cheveldayoff. Les besoins à Winnipeg ne sont pas les mêmes qu’à Montréal…

Et c’est surtout ça qui pose problème.

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