Depuis des mois, bien des gens disaient qu’il ne suffisait au Canadien que d’attendre un an (été 2024) pour signer le Québécois Pierre-Luc Dubois gratuitement au lieu de faire une transaction avec les Jets.
Et ce, malgré le risque d’attendre.
De mon côté, j’ai toujours été de l’école «les choses peuvent changer en un an» et j’ai toujours cru que si Kent Hughes le veut vraiment, il doit l’obtenir le plus rapidement possible.
Pas à tout prix, on s’entend, mais quand même.
Et là, on apprend que le joueur n’a pas l’intention de jouer à Winnipeg et qu’il veut de la stabilité. C’est donc dire que s’il est échangé à un endroit qui fait son bonheur, il risque de s’y enraciner.
C’est là que le dossier devient complexe.
Aimeriez-vous voir Kent Hughes effectuer une transaction pour Pierre-Luc Dubois ? pic.twitter.com/dTRuWh84qg
— Hockey 360 (@hockey360) June 8, 2023
Après tout, en ce moment, on sent que les Jets vont créer une surenchère pour l’échanger à un club où Dubois veut aller. On sent que le club qui ira le chercher fera une offre compétitive au joueur, qui pourrait bel et bien l’accepter.
Et là, oubliez le processus d’agent libre en 2024.
Pour aller chercher Dubois, il faudra deux éléments :
- Convaincre Kevin Cheveldayoff avec la meilleure offre du lot.
- Convaincre Pierre-Luc Dubois sur les termes d’un contrat à long terme.
D’abord, il faut comprendre que le Canadien devra convaincre les Jets de lui offrir Dubois. Et pour ce faire, le club ne pourra pas simplement donner des joueurs qui sont dans le junior. Il va falloir donner des gars établis, comme on le sait.
Je ne sais pas jusqu’à quel point Pat Brisson peut/veut/doit influencer le dossier.
Ce que Renaud Lavoie a expliqué hier, c’est que les Jets veulent continuer de gagner, comme on le sait… et pour ce faire, les autres joueurs qui veulent peut-être partir vont utiliser la transaction PLD comme référence.
Si les Jets obtiennent un joueur qui peut les aider maintenant, cela va faire des heureux… et sinon, d’autres pourraient vouloir partir. C’est pour ça que le DG veut des pièces de la LNH en retour du Québécois.
Les partisans des Canadiens doivent tempérer leurs attentes… 😳😕https://t.co/2JhwYLwQnz
— TVA Sports (@TVASports) June 8, 2023
Est-ce que le Canadien a ce qu’il faut pour convaincre les Jets que leur offre est la meilleure? Est-ce que les joueurs établis chez le Canadien qui sont dans la vitrine vont être suffisants?
Ça reste encore à voir.
Après tout, avec Dubois qui pourrait signer ailleurs, le CH n’a pas forcément de edge. C’est pour ça qu’on ne sait pas encore si le CH a ce qu’il faut pour convaincre Cheveldayoff de lui envoyer son protégé.
Ça va dépendre de la compétition.
Après tout, on a récemment appris que Dubois demandait neuf millions de dollars.
Le Québécois devra soumettre une liste d’équipes auxquelles il souhaite être échangé → https://t.co/HA5ZCu2ZdX
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) June 8, 2023
Il y a deux aspects à considérer dans tout ça. D’abord, est-ce que Dubois demande plus parce qu’on commence toujours plus haut que bas dans les négociations salariales? Peut-être, oui.
Mais aussi, est-ce que le club est prêt à aller au-dessus de Nick Suzuki (7.875 M$) au besoin?
Mais comme Pierre-Luc Dubois est à un an de l’autonomie complète (contrairement à quatre et cinq ans pour Nick Suzuki et Cole Caufield au moment où leur gros contrat entre en vigueur), est-ce que cela peut changer la donne?
Peut-être, oui… mais qui sait?
Le Canadien a du lousse en ce moment s’il veut signer Dubois, mais je ne sais pas si cela interfère avec les projections que le Canadien a du plafond salarial et de ce que les autres jeunes vont demander dans quelques années.
On doit aussi se demander ce que pense le Canadien de l’attitude de Dubois, qui en sera à sa troisième équipe à (quasiment) 25 ans. Est-ce que la direction, qui veut construire une culture d’équipe, est intéressée par l’homme?
Bref, Dubois à la maison, ce n’est pas fait d’avance. Le dossier peut changer assez rapidement, comme on peut le voir.