Pierre-Luc Dubois : les tensions à Winnipeg pourraient l’avoir incité à vouloir quitter

D’ici le repêchage, le nom de Pierre-Luc Dubois en est un qui reviendra souvent dans le petit monde de la LNH. L’attaquant québécois, qui a demandé aux Jets de l’échanger, risque fort bien de quitter Winnipeg d’ici l’encan amateur et son nom génère de l’intérêt.

Évidemment, il est constamment lié au CH, mais n’écartez pas un club comme les Kings, qui semble lui aussi au plus fort de la course.

Même s’il semble vouloir un contrat qui lui rapportera au moins 9 M$ par saison (probablement sur une durée de huit ans), on s’entend qu’un gars comme PLD a des atouts pour intriguer les autres clubs. On parle d’un gars avec un bon gabarit qui est capable d’engranger une soixantaine de points par saison tout en jouant au centre dans un top-6.

Ceci dit, le fait qu’il en est déjà à sa deuxième demande de transaction dans la LNH (alors qu’il n’a que 24 ans) refroidit les ardeurs de certains, qui le voient comme un gars «égoïste». Or, Alexandre Pratt a publié un excellent papier ce soir dans lequel il soutient une autre théorie : est-ce que ça pourrait être les tensions dans le vestiaire des Jets qui sont à la base de sa demande actuelle?

Je vous recommande la lecture du texte, sincèrement.

À Winnipeg, on sait que la situation n’est pas au beau fixe. Il y a de la tension entre Rick Bowness et certains de ses vétérans, dont l’ancien capitaine de l’équipe, Blake Wheeler. Les couteaux volaient bas après l’élimination du club en séries, et le tout semble problématique.

Rajoutez à tout ça que Patrik Laine n’avait pas exactement été bien traité par Wheeler et par Mark Scheifele à son arrivée en ville, et on comprend pourquoi plusieurs gars ont demandé à quitter Winnipeg dans les dernières années.

Le cas de Jacob Trouba, par exemple, avait retenu l’attention il y a quelques années.

Clairement, donc, Dubois n’évolue pas dans un club où tout semble au beau fixe présentement. Est-ce «égoïste» de vouloir quitter un environnement aussi toxique?

Quand il avait demandé à quitter les Blue Jackets, la situation semblait encore une fois assez nébuleuse. Les vedettes du club quittaient en bloc et même Josh Anderson avait voulu s’en aller.

Encore une fois, difficile de blâmer Dubois d’avoir voulu quitter une organisation qui semblait piquer du nez.

Depuis le début de sa carrière, Dubois semble pris dans des mauvaises situations. Certains diront qu’il aurait dû s’arranger pour faire partie de la solution, mais on ne connaît pas l’étendue des dégâts : peut-être qu’il ne pouvait vraiment rien faire pour corriger le tir.

Et c’est pourquoi, tout comme Alexandre Pratt, je pense que le traiter de «diva» est une conclusion beaucoup trop facile. S’il refait le coup une troisième fois, je commencerai à y croire, mais je veux le voir dans une bonne situation avant d’en arriver à cette idée. Et cette situation-là, ça pourrait être Montréal.

PLUS DE NOUVELLES