Pierre-Luc Dubois : Michel Bergeron le confronte (en direct) sur ses changements d’équipe

Ça fait désormais un peu plus d’une semaine que la saga Pierre-Luc Dubois a pris fin, alors que l’attaquant québécois a été échangé aux Kings de Los Angeles. Avant d’être transigé, il a signé un pacte de huit ans (qui lui assurait un salaire annuel de 8,5 M$) avec les Jets, puisqu’ils étaient les seuls à pouvoir lui faire signer un tel pacte.

Rappelons que pour qu’une équipe puisse offrir un contrat de huit ans à un joueur, ce dernier doit être membre de l’organisation à la date limite des transactions de la saison précédente. Ainsi, comme Dubois était avec les Jets en mars dernier, il n’y avait qu’eux qui pouvaient lui faire signer un tel pacte.

Lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes, Dubois a pris de son temps pour offrir une entrevue à TVA Sports afin de parler, entre autres, de son nouveau contrat. Or, ce qui a retenu l’attention, c’est une question posée par Michel Bergeron, qui a confronté un peu l’attaquant :

Là, dis-nous la vérité : ça n’a pas fonctionné à Columbus, ça n’a pas fonctionné à Winnipeg et ça n’a pas fonctionné avec le Canadien (NDLR : en lien avec les rumeurs). Là, es-tu là pour longtemps à Los Angeles, d’après toi? – Michel Bergeron, à Pierre-Luc Dubois

Nos collègues chez Go Nordiques vous rapportaient eux aussi la nouvelle.

Ceci dit, même si la question était assez franche et directe, Dubois a tout de même bien saisi la balle au bond. Il a ri un brin avant de dire qu’il «espère» être à Los Angeles pour y rester. Il aime ce qu’il entend de la part de l’organisation depuis qu’il est en contact avec les membres de celle-ci et il a même expliqué qu’il se rendra là-bas sous peu pour faire connaissance avec sa nouvelle équipe.

Il ira visiter les installations et rencontrer les gars qui sont encore là, dont les dirigeants.

Je ne sais pas pour vous, mais la question de Bergeron me semble un peu être la version plus respectueuse des propos de Jeremy Roenick, qui a affirmé que Dubois «fait son bébé» et qu’il «n’a rien fait d’autre que de f*cking chialer» depuis son arrivée dans la LNH.

C’est loin d’être aussi incendiaire, on s’entend, mais la trame de fond est un brin similaire.

Un moment particulier, donc, mais Dubois a bien géré la question dans les circonstances. Et il risque de devoir s’y habituer, parce que ça fait partie de sa réputation actuellement.

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