La saga Pierre-Luc Dubois attire beaucoup d’attention depuis déjà plusieurs semaines, et à moins d’un développement majeur dans ce dossier, cette saga continuera d’attirer autant d’attention.
Les choses se sont toutefois un peu calmées dans ce dossier depuis que le centre québécois a signé son offre qualificative d’un an d’une valeur de 6M$ avec les Jets de Winnipeg.
De plus, toutes les rumeurs envoyant Dubois à Montréal dès cet été ont été un peu tassées lorsque le numéro 80 des Jets s’est adressé aux médias.
Dubois avait affirmé que oui jouer pour le Canadien serait intéressant, mais qu’il est présentement un joueur des Jets et qu’il se concentre sur la prochaine saison.
Il reste tout de même que le Québécois ne désire pas signer d’entente à long terme avec les Jets.
Eh bien, comme l’ont rappelé Marc-Antoine Godin et Arpon Basu lors de leur podcast du 19 juillet pour « Le Support Athlétique », ce n’est pas la première fois qu’un joueur ne désire pas signer à long terme à Winnipeg.
En effet, la saga qui se rapproche le plus de celle de Dubois est celle de Jacob Trouba.
Faisons fi ici de toutes les autres sagas dans le même style qui ont eu lieu à Winnipeg (entre autres Evander Kane, Dustin Byfuglien, etc.).
Dans le podcast, Godin et Basu expliquent que comme Trouba, Dubois a annoncé aux Jets qu’il ne souhaitait pas signer à long terme avec eux quelque temps avant de devenir agent libre.
Dans le cas de Trouba, il lui restait encore une année d’agent libre avec restriction (RFA) lorsqu’il a demandé à être échangé.
C’est par la suite les Rangers de New York qui avaient fait son acquisition en échangeant le jeune défenseur Neal Pionk et un choix de première ronde en 2019.
Avec ce choix, les Jets ont repêché le défenseur Ville Heinola, un Finlandais qui demeure encore un possible élément important du futur des Jets à la ligne bleue.
Dans le cas de Pionk, il est un solide défenseur top-4 qui rend de fiers services aux Jets depuis l’échange.
Pour en revenir à Dubois, qui se trouve présentement dans la même situation que Trouba, le Québécois est un joueur qui intéresse fortement le Canadien de Montréal, et ce, depuis déjà plusieurs saisons.
Avec les rumeurs des dernières semaines, que serait le prix à payer par le CH si l’on se base sur l’échange de Jacob Trouba?
Premièrement, il est important de spécifier que Dubois a une plus grande valeur que Trouba à l’époque.
Il est clair qu’un choix de première ronde devrait être impliqué comme dans la transaction envoyant Trouba à New York.
Ensuite, un jeune défenseur qui s’établit de plus en plus dans la LNH comme Pionk à l’époque.
Quel joueur le CH pourrait donner? Alexander Romanov est le défenseur qui répond le mieux aux critères de Pionk, mais malheureusement il a déjà été échangé, et ce, pour Kirby Dach.
Donc, le CH devrait donner un espoir défenseur à la place.
Un Jordan Harris par exemple.
Pour combler la différence de valeur entre Trouba et Dubois, un attaquant établi dans la LNH environ dans la mi-vingtaine pourrait faire l’affaire.
Je pense ici à un Christian Dvorak ou bien à un Josh Anderson.
Pour résumer, Dvorak OU Anderson, Jordan Harris ainsi qu’un choix de première ronde (celui de la Floride) protégé pour Pierre-Luc Dubois sonne-t-il équitable pour les deux équipes ainsi que réaliste?
Cela est difficile à savoir pour l’instant.
Ce qui est sûr, c’est que comme Basu et Godin l’ont affirmé dans leur podcast que je vous relaisse ici, attendre que Dubois devienne agent libre dans deux saisons est un gros risque.
La valeur de Dubois pourrait avoir considérablement augmenté en termes d’argent.
C’est un risque que les Rangers n’ont pas voulu prendre dans le cas de Trouba et donc ils ont payé pour éviter ce risque.
Les Rangers avaient ensuite signé Trouba pour sept ans à 8 millions de dollars par année.
Bref, le dossier Dubois demeure à surveiller encore et encore.