Pierre McGuire estime que le CH devrait déposer une offre à Luke Schenn

Les meilleures prises sur le marché des agents libres sont souvent les poissons les moins reluqués par les pêcheurs…

Plusieurs directeurs généraux ont mis le paquet pour attraper des baleines qui ne font aujourd’hui que peser dans la masse salariale de leur navire. La frénésie du marché des agents libres de 2016 témoigne de ce phénomène.

Les Oilers chercheraient à larguer Milan Lucic par-dessus bord. Plusieurs équipes semblent avoir des intentions similaires, incluant les Canucks avec Loui Eriksson, les Sabres avec Kyle Okposo, les Sharks avec Mikkel Boedker, les Islanders avec Andrew Ladd et les Bruins avec David Backes.

Pendant ce temps, les Panthers octroyaient une entente d’une durée de deux ans à un salaire modique à Jonathan Marchessault – avant de commettre une bourde en le laissant filer – et le Wild commettait un vol en s’entendant avec Eric Staal.

Une équipe comme le Canadien qui semble loin d’aspirer à la Coupe Stanley se doit d’être vigilante sur le marché. Rémunérer des joueurs ne faisant pas partie de son noyau à long terme pourrait gruger des sous qui seront éventuellement utiles…

C’est pourquoi Marc Bergevin doit dénicher des aubaines. Pierre McGuire croit qu’il serait sage de discuter avec l’agent de Luke Schenn.

Schenn est un flop… ou du moins, presque.

Lorsque les Leafs l’ont sélectionné au cinquième échelon, ils ne s’attendaient certainement pas à ce qu’il devienne un défenseur utile sur une troisième paire. Au moins, ils ont eu le flair de l’échanger contre James Van Riemsdyk avant qu’il ne soit trop tard.

Aujourd’hui, Schenn est un arrière de soutien. Il est relativement mobile et frappe tout ce qui bouge. Il peut bloquer des lancers et s’impliquer en désavantage numérique. Il éprouve toutefois des difficultés en relance…

McGuire estime qu’à moins d’un million par année pour une période de deux ou trois ans, Schenn pourrait s’avérer une acquisition judicieuse. Il n’a pas tort…

C’est le type de joueur qui peut valoir un choix intéressant à la date butoir pour une équipe en reconstruction.

On sait bien que Marc Bergevin croit qu’on a jamais assez de défenseurs à Montréal, mais si on compte Noah Juulsen, le Canadien dispose déjà de 8 arrières. A-t-on vraiment besoin d’un arrière de profondeur malgré la présence de David Schlemko et Jordie Benn?

Peut-être. Si Schlemko passe encore la prochaine saison à l’infirmerie, le CH aura besoin de renfort.

Reste à voir si Marc Bergevin préfèrera rapatrier un autre défenseur physique, Alexei Emelin.

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