Pierre McGuire, un homme qui ne tient pas la langue dans sa poche arrière, ne croit pas que Jonathan Drouin est le marqueur que tout le monde pense qu’il est ou deviendra. Il a précisé qu’il pouvait se tromper et que Drouin mérite encore un peu de temps afin de faire ses preuves… mais il a évidemment souligné le fait que Mikhail Sergachev continue sa progression et qu’il a réalisé un énorme pas cette année du côté de Tampa Bay.
McGuire doesn't feel Jonathan Drouin is the goal scorer everyone thinks he will be, adds he could be wrong, he deserves some time to prove himself, but points out to the fact Sergachev made huge strides in Tampa this year.
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) June 10, 2020
Lors de la campagne 2012-13, alors qu’il était un membre des Mooseheads de Halifax, il a fait scintiller la lumière rouge à 41 reprises (pour un total de 105 points). Même s’il a défoncé le plateau des 40 buts, doit-on le qualifier de marqueur grâce à cela? À mes yeux, et selon ce que j’observe de lui depuis ses 15 ans, Drouin est davantage un passeur magistral qu’on marqueur pouvant obtenir le qualificatif de «naturel».
Depuis la saison 2016-17, il a enfilé respectivement 21, 13, 18 et 7 buts (en seulement 27 joutes). Il pourrait certes atteindre le plateau des 25 buts, voire 30, mais ce qui est important dans le cas du numéro 92, c’est qu’on lui donne un bon marqueur afin qu’il puisse distribuer la rondelle à quelqu’un qui est en mesure de capitaliser. Un duo dynamique composé d’un «as» passeur et d’un marqueur naturel. Il ne faut pas le critiquer parce qu’il ne marque pas suffisamment. Non. Si l’on doit le critiquer, on doit le faire en indiquant son manque de constance, ce qui lui empêche fort probablement d’atteindre les 70 points.
https://www.youtube.com/watch?v=K7YDx0M51WE
Bref, OUI, il peut marquer de beaux buts, mais sa qualité première qui doit être mise de l’avant demeure sa «distribution de rondelles». Il est un fabricant de jeu. Point.