Plafond salarial : les Blackhawks au secours du Canadien?

Tous les observateurs sont à la planche à dessins depuis plusieurs semaines déjà. Comment Marc Bergevin pourra-t-il créer de l’espace sous le plafond salarial en vue de la prochaine saison? Le principal intéressé se pose certainement lui-même cette question. Les contrats de Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki seront tous les deux à renouveler d’ici les 16 prochain mois. Les deux jeunes centres commanderont assurément une bonne augmentation de salaire.

Le principal fardeau que porte présentement l’organisation est le contrat de Paul Byron. Ce dernier compte pour 3,4 millions de dollars sur la masse salariale et est encore valide pour deux autres saisons. Byron a beau être un favori local et un francophone qui a tout donné pour l’organisation, il ne vaut tout simplement plus ce que son salaire indique.

C’est ici que les Blackhawks de Chicago entrent dans le portrait. Le directeur général de l’équipe, Stan Bowman, bénéficie d’un espace supplémentaire de 6,875 millions de dollars sous son plafond salarial depuis que le défenseur Brent Seabrook a décidé d’accrocher ses patins au début du mois de mars.

Est-ce que la formation de l’Illinois pourrait demander au Canadien un nanane (choix au repêchage, espoir, etc.) en retour d’un service monétaire? Elliotte Friedman a glissé un mot à l’effet que Bowman pourrait tirer avantage de ses économies.

Didn’t Expect This From the Blackhawks! 👀👇💥

Publié par NHL Trade Rumors sur Mercredi 17 mars 2021

Un peu comme le Canadien avait fait avec les Jets de Winnipeg à l’été 2018. Montréal avait accepté de racheter le contrat du gardien Steve Mason que les Jets venaient de lui envoyer à condition que Joel Armia s’amène dans la Métropole.

La banque de choix au repêchage du Tricolore est pleine. En plus de détenir ses sept propres sélections, Montréal possède un choix supplémentaire de deuxième tour et deux de plus lors des rondes trois, quatre et cinq.

Est-ce que Chicago conserverait les services de Byron? Rendu là, ça ne regarderait qu’eux. Personne ne les obligerait à libérer le petit attaquant.

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