Plus tôt cet été, Pierre-Luc Dubois était le sujet de l’heure dans la LNH. L’attaquant, qui tenait à tout prix à quitter Winnipeg, était au cœur des rumeurs de transaction, et comme son intérêt pour le CH était de nature publique, il était évidemment le nom en vogue dans la métropole.
Au final, c’est sous le chaud soleil de Los Angeles qu’il poursuivra sa carrière, alors qu’il a été échangé aux Kings et qu’il a paraphé un contrat de huit ans avec le club.
C’était évidemment décevant pour les partisans du Canadien, qui espéraient voir une vedette québécoise débarquer en ville. Et le fait que son clan avait précédemment affirmé publiquement qu’il voulait venir à Montréal n’aidait en rien.
Or, Tony Marinaro fait partie de ceux qui doutent de la légitimité de l’intérêt de Dubois pour le CH. En fait, le chroniqueur chez BPM Sports est dégoûté que PLD et son clan n’aient fait que «pisser dans les oreilles» des Montréalais, lui qui était en verve ce midi sur les ondes de la radio sportive québécoise.
Clairement, il ne parle pas comme un gars qui pense que le Québécois a déjà eu un réel intérêt pour Montréal.
La venue potentielle de Pierre-Luc Dubois à Montréal était-elle qu’un mirage?@GeorgesLaraque et @stephgonzz en ont parlé avec @TonyMarinaro.⬇️https://t.co/zz9wBmkFHF pic.twitter.com/6rU5yr39LM
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) August 30, 2023
Il n’est pas le premier à le faire, on s’entend.
Et dans les faits, Marinaro ne le blâme pas forcément d’avoir préféré Los Angeles (il aurait pris la même décision, affirme-t-il) : la météo est pas mal plus agréable et la pression est beaucoup moins intense. Mais au final, c’est un peu le processus qui lui laisse un goût amer en bouche.
Sincèrement, j’ai l’impression qu’il n’est vraiment pas le seul qui reproche une telle chose à Dubois. On sait que c’était une crainte des partisans montréalais quand le dossier Dubois a commencé à faire jaser, et encore une fois, un joueur québécois s’est servi de Montréal pour aller se dénicher un beau contrat ailleurs.
Est-ce que Dubois était réellement ouvert à jouer à Montréal? On ne le saura probablement jamais, mais on peut penser que ce n’était pas forcément le cas.
Au final, c’est dommage pour les partisans, mais Kent Hughes ne s’est pas fait prendre au jeu en surpayant pour un gars qui, au final, a utilisé son marché local pour aller chercher du gros argent ailleurs.
C’est la dure réalité de la LNH, malheureusement.