Échangeriez-vous Cole Caufield contre le 6e choix au total du prochain repêchage, si vous étiez Kent Hughes?
Mathias Brunet a posé la question à Martin Lemay hier sur les ondes de BPM Sports, et ça fait réagir aujourd’hui.
Le collègue Charles-Alexis Brisebois a justement pondu un article sur le sujet, ce matin.
Mais cette question-là, Mathias l’a aussi posée à des gestionnaires de la LNH.
Et si l’on fie à deux de ses réponses sur X / Twitter en lien avec ladite question, il est réaliste de croire que plusieurs gestionnaires de la ligue accepteraient d’échanger Caufield pour le 6e choix parce que Mathias Brunet parle de « gestionnaires » au pluriel :
En passant, ça n’était pas une proposition, mais une discussion. Et vous tomberiez en bas de votre chaise si vous saviez qui, parmi les gestionnaires de la LNH sondés depuis hier, feraient cet échange… – Mathias Brunet
L’insulte montre la faiblesse des arguments. En passant, ça n’était pas une proposition, mais une discussion. Et vous tomberiez en bas de votre chaise si vous saviez qui, parmi les gestionnaires de la LNH sondés depuis hier, feraient cet échange…
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) May 30, 2024
Bon point. La question à poser: Caufield vous fera-t-il gagner en séries, dans deux ou trois ans. Si oui, vous le gardez. Si vous avez un Matthew Tkachuk ou Seider dans votre mire à six, il faut y penser. J’ai posé la question hier à des gestionnaires. Vous seriez surpris.
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) May 30, 2024
Il n’y a pas de bonne réponse à la question parce que tout le monde a une opinion différente face à la situation.
La mienne est la suivante : si Kent Hughes décide de se départir d’un joueur établi qui a le potentiel de faire 30 à 40 buts par saison pour le 6e choix, c’est parce qu’il sait que le joueur sélectionné à ce rang-là aura un plus gros impact que Caufield à Montréal.
Et le problème, c’est qu’il est impossible de savoir ça parce que le repêchage est loin d’être une science exacte.
Ça pourrait aussi ralentir le processus de la reconstruction et j’ai de la difficulté à m’imaginer que Kent Hughes voudrait aller dans cette direction-là, après tout le travail réalisé dans les deux dernières années.
Mais de l’autre point de vue, ça prouve qu’il y a certaines personnes aux quatre coins de la ligue qui doutent encore de Caufield.
On parle après tout d’un petit joueur qui doit produire offensivement pour aider son club à gagner, parce qu’il n’est pas autant efficace en zone défensive.
C’est pour ça que le terme « unidimensionnel » revient souvent dans les discussions quand on parle de lui.