Plusieurs joueurs ont une pression extrême sur les épaules

Dans la vie, plusieurs individus souffrent d’anxiété de performance. Un athlète, c’est également un individu, une personne, un être humain, donc lui aussi peut souffrir de cette maladie très répandue. Les maladies mentales, ça ne doit plus être un tabou, voilà. Les joueurs de hockey qui se font bousculer et qu’on sort de leur environnement en les transigeant à une autre organisation peuvent devenir affectés par ça. Alors que d’autres se motivent lorsqu’ils quittent enfin un environnement devenu trop empoisonnant pour eux. Ou, des joueurs qu’une franchise ne veut plus et qu’elle les met accessibles pour un repêchage d’expansion, par exemple.

Ça sonne Goldent Knights, cette dernière phrase. Oui. Puis, les joueurs qui se sont retrouvés là-bas au mois d’octobre dernier se sont ralliés. Le discours de Gerard Gallant devait ressembler à ceci : démontrons aux organisations qui nous ont rejetés que nous sommes bons. Ç’a fonctionné, Marc-André Fleury, Jonathan Marchessault et William Karlsson ont animé le spectacle jusqu’à la finale de la coupe Stanley. Une multitude de joueurs ont connu LA saison de leur carrière du côté de Vegas. Sauf, peut-être, Tomas Tatar. Joey Alfieri, de NBC Sports, a d’ailleurs dressé un excellent portrait de l’ancien des Wings.

Après 62 joutes, 16 buts et 28 points, avec les Red Wings de Detroit, il a paqueté ses vêtements et est parti conclure la saison à Vegas. Un environnement gagnant, où le discours demeure clair : impressionner ceux qui nous ont rejetés. Par contre, Tatar, un joueur qui a inscrit 29 buts en 2014-15 n’a pas été en mesure d’adhérer à ce «slogan». Le gars devait devenir un acteur principal de l’échiquier, à la suite d’une partie de la saison ardue avec les Wings.

Six points, dont quatre buts en 20 rencontres, c’est presque pitoyable. Ça, c’est une moyenne de 0.30 point par rencontre. Sans omettre son piètre différentiel de moins-11 en 20 rencontres. En séries, on le surnommait l’homme invisible. Par contre, n’oubliez pas le facteur humain ici. Une pression sur les épaules pour certains individus et le niveau de performance se voit étouffer aussitôt. Tatar empochera en moyenne 5.3 millions de dollars jusqu’en 2021, donc il se devra de rebondir parce qu’il pourrait devenir la seule «erreur» de George McPhee depuis son embauche.

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