Poste de DG : Émilie Castonguay n’a pas été rencontrée par le Canadien

Un peu plus tôt aujourd’hui, les Canucks de Vancouver ont pris le monde de la LNH un peu par surprise en annonçant qu’ils avaient embauché Émilie Castonguay à titre de directrice générale adjointe de l’équipe. Elle deviendra donc l’adjointe d’un DG… qui n’est pas encore en poste.

Blague à part, c’est un honneur qu’elle mérite amplement. Elle est une excellente tête de hockey et je ne serais pas surpris de la voir obtenir sa chance comme DG d’une équipe d’ici quelques années.

Et évidemment, cette nouvelle-là résonne beaucoup à Montréal. Après tout, on parle d’une Québécoise qui obtient un rôle important dans une organisation de la LNH (une des rares à le faire), mais on parle surtout de quelqu’un qui avait été évoquée comme étant une candidate potentielle pour le poste de DG du Canadien.

Or, ce qu’on apprend aujourd’hui, c’est que Castonguay n’aurait même pas été rencontrée par le Canadien pour le poste. C’est du moins ce que rapportent Kevin Dubé, Simon-Olivier Lorange et Louis Jean, qui ont tous eu la même information.

J’ai répété à maintes reprises dans de précédents textes que j’aurais grandement aimé voir Castonguay, une Québécoise reconnue à travers le monde du hockey au complet comme étant une vedette montante dans ce petit univers et ayant le potentiel de devenir DG un jour, rejoindre l’organisation du Canadien. C’était l’occasion toute désignée d’amener du talent local dans la cour de l’équipe, mais visiblement, le CH n’a même pas cru bon de la rencontrer.

Et ce n’est pas parce qu’elle est une femme qu’elle n’a pas été rencontrée, puisque Danièle Sauvageau l’a été, elle.

Je veux bien croire que le profil de Castonguay ressemble à celui de Kent Hughes. Ce que je ne m’explique pas, par exemple, c’est le fait que le comité n’a même pas cru bon de discuter avec une candidate qui était (presque) dans sa propre cour.

Visiblement, elle était ouverte à un poste dans la direction hockey d’une équipe si elle a accepté de rejoindre les Canucks. La seule raison que je vois pour ne pas lui offrir une entrevue, c’est qu’elle ne voulait pas venir à Montréal. Sinon, c’est que le CH a arrêté son choix sur Kent Hughes depuis le début et qu’il savait que Castonguay ne serait pas un bon complément. Je ne crois pas vraiment à la deuxième théorie, toutefois.

Vous voulez une preuve qu’elle a réellement une belle notoriété dans la LNH? Les Canucks ne lui ont même pas fait passer une entrevue avant de lui offrir le poste. Ça dit tout, selon moi.

En plus de gérer tout ce qui est «convention collective» et «cap salarial», Castonguay aura son mot à dire sur toutes les décisions de l’équipe, selon Jim Rutherford. Et je le crois à 110 %.

Bref, on verra si le temps donnera raison aux Canucks, mais j’ai l’impression que ce sera le cas. Et, qui sait, peut-être que Castonguay deviendra la nouvelle Julien BriseBois…

MISE À JOUR : Durant son point de presse d’introduction avec les Canucks, Castonguay a confirmé qu’elle n’avait pas été contactée par le Canadien. Elle a toutefois noté qu’elle respecte la décision du CH et qu’elle leur souhaite du succès (mais moins qu’aux Canucks, évidemment).

PLUS DE NOUVELLES