Pour ceux qui pensent que c’est facile de conclure une transaction

Depuis que Guy Boucher est à l’emploi de RDS, les gens ne manquent pas ses apparitions via le podcast On jase, ou en direct D’un autre angle, via RDS2, afin d’écouter ses propos séduisants. Mes collègues ont partagé la vidéo de l’expert Boucher, où celui-ci indique à quel point il n’est pas évident de conclure une transaction dans la Ligue nationale de hockey, mais ça mérite d’être partagé à nouveau. Voici ce que Boucher a dit : C’est complexe construire une grosse transaction.

Une transaction, ça se fais-tu facilement, Guy?

Non. Moi je n’ai jamais vu un échange qui s’est fait sur un appel. Je n’ai même jamais vu un échange se faire en une semaine. Donc là on parle de semaines, au plus vite, c’est plusieurs jours. Sauf pendant la période d’échanges, tu prépares ça avant pour être prêt (à affronter ces quelques heures). Mais durant l’année, avant la période d’échanges, ça prend beaucoup de temps. Tu prends le temps de connaître la valeur du joueur en question… – Boucher

Boucher a amplement raison. Ça ne se fait pas sur un coup de tête puisqu’une transaction vite fait, sur le coup de l’émotion, ça finit par nuire à long terme.

En gros, selon les dires rapportés par Guy Boucher, le directeur général demande l’avis de son coach, puis il prend également le pouls des assistants, des recruteurs, en plus de parler avec d’autres gérants. Au final, il prend son opinion à lui-même et exécute la transaction. Quand un gérant bouge, c’est très rare que cette décision soit prise avec peu d’informations. C’est aussi ça faire ses devoirs.

Au final, le message de Guy Boucher est le suivant : Les gens ne réalisent pas ce que ça prend pour aller chercher quelqu’un.

Dans le cas de Taylor Hall, par exemple, on tentait de le conserver, mais ça n’a pas fonctionné et il est désormais un joueur des Coyotes de l’Arizona. Ce type de situation brise l’ambiance d’une équipe puisque le joueur devient une distraction pour tout le monde. Hall n’était pas sur la même page que l’équipe, il n’agissait pas de la même façon, donc ça ne pouvait pas fonctionner… et Ray Shero a travaillé longtemps avant de conclure. 

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