Ken Holland a plusieurs dossiers chauds à gérer cet été et l’un d’eux, c’est de voir ce qu’il fera de Jesse Puljujarvi, qui a demandé un nouveau départ ailleurs dans la LNH. Même si l’équipe a pris une nouvelle direction avec des nouvelles têtes pour guider la destinée des Oilers.
Le Finlandais, qui doit aussi négocier une nouvelle entente, a menacé de s’expatrier en Europe si son souhait n’est pas réalisé.
Les Kings, qui pourraient justement bénéficier de l’ajout d’un jeune espoir comme Puljujarvi afin de rajeunir leur alignement, se sont informés du prix à payer pour obtenir ses services.
Le problème, c’est que vu la condition imposée par Ken Holland, ça devient davantage un prix à recevoir. Le DG des Oilers est enclin à se départir de son espoir si Milan Lucic est inclus dans le pacte.
An American holiday doesn't prevent us from having inside stuff for you….
LA have recently kicked tires on Edmonton RW Jesse Puljujarvi.
But apparently cost of doing business is taking on Milan Lucic contract, something LA not inclined to do at this time
— Dennis Bernstein (@DennisTFP) July 4, 2019
Bien entendu, les Kings ne sont pas prêts à prendre un tel engagement. Ils ont justement racheté le contrat de Dion Phaneuf en juin parce qu’il a ralenti et il ne suit plus la parade. Rob Blake ne veut pas d’un autre boulet pour encore quatre ans.
Malgré tout, Ken Holland fait bien de tenir son bout et ne pas paniquer pour répondre à la demande de transaction de Puljujarvi. À 21 ans, le jeune homme peut encore répondre aux (grandes) attentes placées en lui, il n’a aucun intérêt à l’échanger au plus faible de sa valeur pour ensuite mal paraître parce qu’il contribue aux succès d’une autre équipe.
On peut se douter aussi que Dave Tippett saura bien gérer l’utilisation de Puljujarvi et qu’il aimerait compter sur lui pour patrouiller l’attaque des Oilers, eux qui ont besoin de toute l’aide nécessaire pour combler les postes d’ailiers sur le top 6.
Peut-être que le Finlandais serait mieux de faire amende honorable et venir prouver sa valeur au camp d’entraînement des Oilers. Il n’a pas le gros bout du bâton pour forcer la main de Ken Holland après tout.