Levez la main tous ceux qui ont opté pour un autre duel que celui du Canadien? Toi, toi et moi! Un revers de 4-0 contre des Leafs déterminés à gêner les partisans du Canadien de Montréal. D’ailleurs, l’un de ceux-ci ne s’est pas gêné pour lancer son maillot du Canadien sur la glace des Torontois. Un moment gênant, surtout que le partisan en question a fort probablement acheté un chandail des Maple Leafs avant de quitter l’amphithéâtre. Résultat : un autre partisan déchu.
DERNIÈRE HEURE | Les Canadiens ont été dominés de A à Z à Toronto et un partisan a fait savoir son mécontentement… https://t.co/eIzRzwtzY2 pic.twitter.com/X1xKQvNVb8
— TVA Sports (@TVASports) March 18, 2018
Si le Canadien avait du fun à vaincre les Leafs jadis, ce n’est plus le cas aujourd’hui… Le vent a finalement tourné et le Canadien est loin de l’étoffe actuelle des Maple Leafs de Toronto.
Ceci m’amène donc à une citation de Meeker Guerrier et un excellent billet de Jonathan Bernier. Le journaliste Jo Bernier s’est entretenu avec Ray Lalonde, un monstre du marketing. En 2001, il est l’acteur qui a ramené le Canadien sur la map. Pendant une décennie, sa cible était principalement les jeunes. Le but ultime était de reconnecter ces jeunes au Canadien de Montréal. Ç’a fonctionné, certes… Mais depuis que Marc Bergevin est en place, tout ça a changé et c’est là que la citation de Meeker prend tout son sens :
«Le CH d’aujourd’hui a fait exactement le contraire en échangeant vous savez qui et en interdisant le triple low-five, entre autres.» – Guerrier
Soyons francs : comment ne pas lui donner raison?
À cette époque, le Canadien était moribond. George Gillett a pris les guides du club et Ray Lalonde s’est amené comme vice-président marketing et ventes. La mission ultime de Lalonde était de courtiser les jeunes du primaire ou du secondaire afin que ceux-ci deviennent de fiers adeptes qui achèteraient des billets une fois adultes. OUI. Cette stratégie a fonctionné pendant un moment, mais tout est en train de s’effondrer. La garde Bergevin ne veut pas que ses joueurs donnent un spectacle. On veut des petits hommes tranquilles, qui vont à la messe tous les dimanches.
Est-ce de cette façon que les jeunes s’identifient à un joueur? Les jeunes de 9-10 ans que je côtoie sont tous en amour avec Brendan Gallagher. Pourquoi? Parce qu’à sa façon, il se démarque, il donne un show.
C’est simple, ça prend un peu de vie, ça prend un spectacle. Ça doit être un happening et ce n’est pas ce qu’on offre en ce moment… Ramenez donc Ray Lalonde, Ginette Reno et la transparence!