«Pourquoi tu n’aimes pas les équipes canadiennes?» : Gary Bettman refuse de répondre

Depuis que Gary Bettman est en poste, une seule équipe canadienne a gagné la Coupe Stanley : le Canadien de 1993. Ça faisait quelques mois que Bettman était assis dans la chaise du commissaire.

Est-ce que c’est un hasard? Chacun a sa réponse.

C’est lui qui a déménagé les Nordiques et les Jets et même s’il a ramené le club de Winnipeg à contre-coeur, il a toujours refusé de faire de même à Québec. À la place, il a popularisé le hockey dans le sud des États-Unis… pour le meilleur et pour le pire. #Vegas #Phoenix

Que vous soyez de l’avis que Bettman prend de bonnes décisions financières ou que vous soyez de l’avis qu’il n’écoute pas les vrais fans de hockey, il n’en demeure pas moins que le commissaire vit, à tort ou à raison, avec la réputation de celui qui déteste le Canada.

Et à ce sujet, récemment, un fan lui a demandé pourquoi il déteste les équipes canadiennes.

Comme on peut le voir dans la vidéo suivante, partagée par Habs et LNH, un partisan des Oilers a réussi à se rendre jusqu’au commissaire, qui était assis à une table.

Et quand Bettman s’est fait poser la question, il ne s’est pas retourné.

Le commissaire a choisi de ne pas répondre et ça a pris quelques secondes seulement avant que le gars qui filmait ne soit forcé d’aller voir ailleurs. Un homme a visiblement tenté de lui enlever son cellulaire.

À mes yeux, Bettman n’a pas mal réagi. Il s’est possiblement dit qu’il ne servait à rien de répondre à ce gars-là et a donc choisi de ne pas lui donner d’attention outre mesure.

Cependant, vous pourriez me dire que Bettman aurait pu répondre quelque chose de générique (quelque chose comme : j’aime toutes les équipes de la LNH) et votre réponse serait aussi valide.

On doit se demander s’il refuse carrément de répondre aux questions des fans dans le genre ou s’il aurait répondu à une autre question si elle avait été moins pointue envers lui. Après tout, ce n’est pas le genre de question qu’il doit aimer avoir… surtout quand ce n’est pas dans un cadre plus officiel.

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