Alors que ça traîne (beaucoup) en longueur dans le cas de plusieurs joueurs autonomes avec compensation, il y a un autre dossier dans la LNH qui vient d’avoir un avancement… et certainement pas celui souhaité par Ken Holland, le DG des Oilers.
Cette nuit, son ailier récalcitrant, Jesse Puljujarvi, s’est entendu avec Karpat, l’équipe avec laquelle il a évolué dans la Liiga lors de son année de repêchage, sur les termes d’un contrat d’une saison.
@OulunKarpatFi have signed a one-year contract with F Jesse Puljujärvi. The agreement includes an option for Puljujärvi to sign in the NHL until December 1. Big news for @smliiga and @championshockey https://t.co/hERGjh2cad
— EuropeanHockeyClubs (@EHCAlliance) August 27, 2019
On a d’ailleurs déjà vu, sur Twitter, une photo du Finlandais dans ses nouvelles couleurs.
Meillä kaikilla on sama fiilis, Jesse! Mahtava syksy edessä!💛🖤#Kärpät #Liiga #CHL pic.twitter.com/QUeZj0rtxk
— Oulun Kärpät (@OulunKarpatFi) August 27, 2019
Il y a une clause à son contrat disant que s’il s’entend avec une équipe de la LNH avant le 1er décembre, le contrat sera résilié.
Le 1er décembre est la date limite, pour un joueur, afin de s’entendre avec son équipe s’il veut s’aligner avec celle-ci pour la saison en cours. Rappelez-vous le cas William Nylander qui, l’an dernier, s’est entendu à la dernière minute avec les Leafs.
Avec ce pacte, Puljujarvi exécute la menace qu’il a faite depuis le début de l’été, à l’effet que s’il n’est pas transigé, il passera la saison en Europe.
On peut douter toutefois que ça va ébranler Ken Holland, qui a déjà tenu tête à Jiri Hudler. L’ailier avait passé la saison 2009-2010 avec le Dynamo de Moscou, dans la KHL, avant de revenir dans la LNH.
Puljujarvi veut un changement d’air, malgré les changements majeurs à la direction de l’équipe. C’est son choix. Mais il n’a aucun levier pour forcer la main des Oilers et sa stratégie demeure un couteau à deux tranchants.
Tout d’abord, il n’aide pas à son image auprès des autres équipes de la LNH, qui vont craindre qu’à la moindre embûche, il va retourner à nouveau en Finlande.
S’il se blesse sérieusement, ça va aussi miner les chances de voir son voeu exaucé rapidement (même s’il semble prêt à faire preuve de patience).
Cela dit, le côté positif, c’est qu’en quelque sorte, il mise sur lui-même. S’il performe dans la Liiga à la hauteur du potentiel que plusieurs ont vu en lui lors de son année de repêchage, il va faire augmenter sa valeur marchande. Ça aidera Ken Holland à trouver un partenaire pour ficeler un échange.