On sait que Jesperi Kotkaniemi est en Finlande sur la base d’un prêt de la part du Canadien. Le but du jeu, c’était de lui permettre de se délier les jambes et de continuer de progresser.
Rappelons qu’il est l’un des rares joueurs établis dans la LNH à avoir opté pour un tel parcours. La plupart des joueurs qui ne s’appellent pas Joe Thornton ou Jesperi Kotkaniemi sont à la maison et s’entraînent en vue d’un début de saison qui est, ma foi, de plus en plus flou.
Mais KK, lui, est en Finlande et il joue des matchs pros avant sa saison.
À un moment où les jeunes qui sont prêtés commencent à rentrer en Amérique du Nord, la question se pose : quand faudra-t-il demander à KK de se prendre un billet d’avion pour revenir au Canada?
Et la bonne réponse est la suivante : on ne sait pas.
C’est justement à ce sujet que Guillaume Lefrançois, François Gagnon et Ray Lalonde se sont prononcés sur les ondes de RDS, à l’Antichambre. Le lien est disponible ici.
D’un côté, Lefrançois croit que le risque n’en vaut plus forcément la chandelle. Après tout, il a pris un edge sur les autres, s’est levé offensivement et, à ses yeux, 10 matchs seraient suffisants. En jouant deux fois cette fin de semaine, il arriverait à 10.
Ainsi, il limiterait les risques de blessures et de COVID-19. Il ne serait pas non plus trop épuisé en vue d’une saison condensée.
De leur côté, François Gagnon et Ray Lalonde ne sont pas forcément de son avis. Selon eux, le moment est parfait pour aller chercher du millage et aller jouer, question de prendre de l’expérience.
Il a visiblement débloqué (et c'est tant mieux pour le CH) → https://t.co/fh1ZgYy9QA
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) November 18, 2020
Encore une fois, la réponse n’est pas simple… et ce, surtout si on y ajoute l’incertitude entourant le début de la saison.
Après tout, s’il revient trop tôt, il perd son momentum. Et s’il revient trop tard, il peut risquer de s’épuiser et de ne pas être au sommet de sa forme vers la fin de la saison de la LNH – soit en séries.
Plus j’y pense, plus je suis de l’avis qu’il vaudrait peut-être mieux y mettre fin plus tôt que tard. Le jeune et le CH en tireront des bénéfices et il ne faut peut-être pas pousser sa luck, comme on dit.
Mais encore une fois, je pourrais changer d’idée.
L’important sera aussi de prendre le pouls du jeune, ce que le Canadien fait sans doute sur une base assez régulière.