Quand Nick Suzuki étire ses présences, le Canadien est pourri

Nick Suzuki a une saison correcte, sans plus.

Il revendique 22 points (huit buts) en 28 rencontres depuis l’amorce de la campagne 2023-2024, ce qui n’est pas affreux. Encore là, on parle d’une production offensive correcte pour un joueur qui touche presque huit millions de dollars par saison (7.875 M$, pour être plus précis).

Mais il n’y a pas que les points qui sont importants dans le cas de Nick Suzuki. 

Le #14 du Canadien porte le « C » sur son chandail parce qu’il a des qualités de leader. Parce qu’il est le meneur incontesté du club à l’attaque. Parce qu’il est mature. Parce qu’il…

Vous voyez où je veux aller.

Mais le capitaine d’une équipe sportive doit aussi montrer l’exemple à ses coéquipiers et Suzuki en a encore à apprendre à ce niveau-là.

Parce que des fois, ses présences sont trop longues sur la patinoire.

Samuel Thibault, qui est Chef de pupitre à l’Antichambre (RDS), a révélé des statistiques qui frappent aux yeux : lorsque Suzuki passe en moyenne plus d’une minute par présence sur la patinoire lors d’un match, la fiche du Canadien est de 1-7-0.

Il n’a récolté aucun point en huit rencontres dans de telles circonstances…

Et à l’inverse, quand Suzuki passe en moyenne moins d’une minute par présence sur la patinoire lors d’un match, la fiche du Canadien est de 11-6-3.

Il a 22 points en 20 rencontres lorsqu’il n’étire pas ses présences :

C’est assez révélateur merci.

Les gars doivent être disciplinés et ils savent que le fait de passer trop de temps sur la patinoire lors d’un shift peut mener à un but ou à une pénalité à cause de la fatigue.

Ces choses-là s’apprennent au niveau amateur, après tout.

Suzuki, à titre de leader, doit mener par l’exemple, sans quoi ça ne changera peut-être pas. Il est important que ça se fasse dès maintenant, alors que le club est en reconstruction.

C’est en bâtissant de bonnes habitudes que le Canadien arrivera là où il veut arriver d’ici quelques années.

PLUS DE NOUVELLES