Mathias Brunet est de retour de vacances de la France et il s’est empressé de publier un texte intéressant hier sur La Presse.
Mathias a rappelé que Jesperi Kotkaniemi s’est dit heureux d’être dirigé à Laval par des entraîneurs qui prennent le temps de lui enseigner les notions du jeu dans ses moindres détails après son premier match avec le Rocket. À Montréal, il a prétendu qu’il était laissé à lui-même, comme si un joueur ayant atteint la meilleure ligue au monde n’avait plus rien à apprendre et qu’il devait deviner des choses rendu là. Pourtant, on en apprend à tous les jours dans la vie, mais bon…
Le journaliste de La Presse a aussi rappelé que Michael McCarron a récemment confié à Raphaël Doucet (91,9 Sports) qu’il avait eu une relation difficile avec Claude Julien et qu’il a senti une absence de communication ou presque au sein du CH. Il a toutefois tenu à vanter les méthodes de Joël Bouchard et du Rocket.
En 2020, à l’ère des communications et avec la nouvelle culture dans le monde du hockey, ne doit-on pas s’attendre à une meilleure façon de communiquer entre les coachs et les joueurs? À des flux d’informations qui voyagent de façon régulière et constante entre le coaching staff et les joueurs?
Sérieux?
Comment un jeune peut-il performer si le boss ne lui dit pas ce qu’il veut de lui? Ce qu’il attend de lui?
S’il ne le met pas en confiance…
Comment peut-on espérer voir un plan fonctionner si les différents niveaux hiérarchiques ne se parlent pas?
Comme le souligne si bien Mathias, il faut donner de l’amour et de la confiance aux jeunes. Il faut leur parler.
Le CH ne passe-t-il pas à côté d’un critère important qui devrait faire partie du fameux plan de Marc Bergevin ici?
Jesperi Kotkaniemi ne serait-il pas un meilleur joueur de hockey si on lui parlait plus souvent lorsqu’il est à Montréal? Poser la question, c’est y répondre.
On a souvent critiqué Michel Therrien pour son manque de communication à Montréal, mais tout indique que ça communiquait plus avant que maintenant…