Qu’est-ce que Matthew Peca peut amener au Canadien?

Enfin!

C’est le Canadien qui a soutiré un joueur de talent au Lightning et non l’inverse.

Steve Yzerman a tout fait en son pouvoir afin de conserver Matthew Peca, en vain. Après une superbe audition dans l’uniforme des Bolts l’an dernier, le petit attaquant a été cédé au Crunch de Syracuse. Il a certainement compris à ce moment-là que son avenir dans la LNH ne passerait pas par Tampa Bay, où la compétition à l’attaque est féroce.

Matthew Peca ne possède peut-être pas le talent d’un Yanni Gourde ou d’un Mikhail Sergachev. Cela n’empêchera pas les partisans du Canadien de tomber en amour avec son jeu sur la patinoire lors du camp d’entrainement, en septembre prochain.

Le nouveau venu rappelle un peu Paul Byron pour son intensité et sa vitesse ahurissante.

Sa vision de jeu lui est peut-être supérieure. Parmi les 33 mentions d’assistance amassées par Peca dans la Ligue américaine l’an dernier, 25 étaient primaires.

Il n’en demeure pas moins que la Ligue américaine est un circuit complètement différent à la LNH. Même si l’échantillon est mince, il vaut mieux se fier au jeu de Peca dans la LNH pour estimer son potentiel.

Lors des dix parties qu’il a disputées l’an dernier, le centre a accumulé 2,19 points par tranche de 60 minutes disputées. Cette marque le placerait tout juste derrière Brendan Gallagher, au deuxième rang du Canadien l’an dernier.

Ça vaut ce que ça vaut. Malgré tout, dans un contexte où le Tricolore est dépourvu de talent au centre, Marc Dumont estime que la place de Peca n’est pas sur la quatrième unité.

Il a bien raison. Pourquoi limiter le potentiel offensif de jeunes joueurs en les mutant à Tomas Plekanec, qui en ai à ses derniers milles dans la LNH?

Pour le bien du développement de tous, Peca devrait recevoir une longue audition au sein du troisième ou même du deuxième trio.

Le Canadien peut se permettre d’offrir des rôles à des joueurs n’ayant rien prouvé dans la LNH cette année. Il doit en profiter…

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