Racisme, «n-word», intimidation : un espoir des Coyotes sème la controverse

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Le président des Coyotes de l’Arizona, Xavier Gutierrez, est le premier homme latino de l’histoire de la LNH à obtenir ce poste (en plus de celui de CEO) et l’organisation a misé gros sur la diversité avec cette embauche. On vous rappelle que Alex Meruelo est aussi devenu le premier propriétaire hispanique de la ligue.

La LNH souhaite éliminer toute forme de racisme et de discrimination, et Gutierrez fait partie du comité d’inclusion de la LNH… Mais il y a encore du travail à faire.

Voilà que le premier choix des Coyotes au dernier repêchage, Mitchell Miller, est replongé dans un scandale qui implique racisme et intimidation. Repêché en quatrième ronde, l’Américain n’a pas un passé immaculé et sa sélection est considérée comme une décision hypocrite de la part des Coyotes.

Miller a avoué en cour avoir intimidé un étudiant noir qui possède un problème d’apprentissage.

Cet étudiant, Isaiah Meyer-Crothers, s’est entretenu avec un journal de l’Arizona et a exprimé son dégoût face à la situation.

Il y a seulement 4 ans, Mitchell Miller a notamment avoué avoir fait licher un suçon Push Pop trempé dans l’urine à son collègue de classe. Ce dernier avait dû être testé pour des ITSS après l’événement terrible.

L’étudiant a également avoué avoir été intimidé pendant des années par Miller, qui l’a souvent traité de brownie, tout en utilisant le «n-word» à plusieurs occasions dans un contexte discriminatoire.

« Il a fait semblant d’être mon ami et m’a fait faire des choses que je ne voulais pas faire. Au secondaire, il m’a battu. Tout le monde trouve qu’il est tellement cool de se rendre dans la LNH, mais je ne vois pas comment on peut penser de cette façon lorsqu’il a intimidé quelqu’un toute sa vie. »

Les Coyotes ont exprimé leur désir de faire partie de la situation, et que l’organisation travaillait avec le jeune pour le sensibiliser.

Néanmoins, le message est tout de même hypocrite après avoir entendu cette histoire absolument terrible.

Prolongation

Décidément, ce n’est pas un bon moment en Arizona. Le nouveau DG de l’équipe a avoué avoir accepté le poste par défaut, considérant qu’il n’avait pas réussi à obtenir l’emploi en Floride. Un seul choix parmi les trois premières rondes en trois ans, ce n’est pas idéal… Mais il savait dans quoi il s’embarquait. Excellent texte de Mathias Brunet, qui relate du sort du «DG le moins gâté de la LNH».