Suite à sa saison recrue en 2022-23, Rafaël Harvey-Pinard a fait écarquiller plusieurs paires d’yeux.
Avec sa surprenante récolte de 14 buts en 34 matchs, sur un taux de réussite de 24.1% (le double de la moyenne de la LNH), plusieurs l’ont rapidement vu comme un potentiel bon joueur de 3ᵉ trio.
Un « bonified bottom-6 player » comme on le dit si bien dans le jargon du hockey en anglais.
Et j’étais le premier à le voir dans ma soupe, même si je me doutais bien qu’il ne serait jamais un joueur de 2ᵉ trio (ou de 1ᵉʳ trio, comme quand il jouait avec Nick Suzuki).
Par contre, avec la saison 2023-24, on se demande si ce qu’on voyait en RHP est disparu.
Brian La Rose du site HabsWorld, a écrit un texte à ce sujet.
A year ago, Rafael Harvey-Pinard looked like a possible longer-term fit for the #Habs. Now, he’s someone who could very well be on the bubble to make the team in the fall: https://t.co/YlYuGPWW8N
— HabsWorld.net (@habsworld_net) July 15, 2024
Une maigre récolte de 10 points en 45 matchs, en plus de quelques blessures au bas du corps qui semble avoir affecté son jeu lorsqu’il jouait, ça n’augure pas bien…
Et ce n’est pas comme s’il ne jouait que 7-8 minutes en moyenne par match, comme Michael Pezzetta, puisqu’il était sur la glace pour près de 13 minutes par rencontre.
Comme le mentionne Brian La Rose dans son texte, plusieurs le voyaient comme un joueur de bottom-6 qui peut produire lorsque placé sur les deux premières lignes quand il y a des blessures.
C’est exactement ce qui est arrivé à sa première saison, alors que le CH était décimé par les blessures et RHP a eu sa chance (qu’il a saisie) sur le premier trio.
Évidemment, RHP ne sera jamais un joueur de calibre pour les deux premiers trios, mais il peut dépanner en apportant de l’énergie et un certain flair offensif.
Avec la dernière saison, on se demande maintenant s’il ne serait pas qu’un simple 12e ou 13e attaquant au sein d’une formation montréalaise en santé.
Et là, on ne parle pas des jeunes qui poussent comme Owen Beck et Emil Heineman, ni d’un potentiel ajout au sein du top-6, comme Kent Hughes souhaiterait faire.
En vrai, RHP semble être un Pezzetta avec plus de finesse et moins d’agressivité, sans plus.