Depuis l’an dernier, on entend souvent des joueurs ou des entraîneurs de l’organisation du Canadien parler de Rafaël Harvey-Pinard. Et à chaque fois, c’est positif.
Aujourd’hui, c’était au tour de William Trudeau, un espoir du CH repêché en quatrième ronde en 2021, de le faire.
Une réponse claire.😳 https://t.co/Ct3LTdg2PH
— TVA Sports (@TVASports) September 29, 2022
Selon Trudeau, ce n’est pas compliqué, RHP est une inspiration pour tout le monde.
Et je comprends que, comme Harvey-Pinard, Trudeau est un petit gars du Québec qui a été repêché après sa saison de 19 ans et que c’est donc facile pour lui de s’identifier à lui.
Mais Trudeau n’est pas la première personne à dire quelque chose de la sorte.
En 2021, mon collègue Charles-Alexis Brisebois faisait un texte sur RHP qui était un modèle pour les autres jeunes au camp des recrues. Un peu plus tard, en 2022, Brendan Gallagher disait qu’il voyait Harvey-Pinard comme un gars qui allait s’établir dans la LNH. Jean-François Houle, l’entraîneur-chef du Rocket, dit que RHP est déjà « NHL ready ».
C’est rare de voir un jeune obtenir autant de bons mots. C’est encore plus rare que ces bons mots proviennent autant d’espoirs, de joueurs établis dans la LNH et d’entraîneurs.
Mais quand on connaît RHP, ce n’est pas surprenant du tout. Il est exactement le joueur que tout le monde veut dans son équipe. Il n’arrête tout simplement jamais de travailler. Il n’a pas peur d’aller dans les zones dangereuses et il met toujours l’équipe en premier.
Et c’est exactement pour ses raisons qu’il faut s’attendre à voir Harvey-Pinard plus tôt que tard dans la LNH. En ce moment, il n’y a pas de place chez le CH. Mais au fur et à mesure que la saison va avancer, il faut s’attendre à voir quelques vétérans partir (des gars comme Jonathan Drouin, Mike Hoffman ou Sean Monahan par exemple).
À ce moment, je suis convaincu que le petit Québécois sera un des premiers gars à se faire rappeler.