Rafaël Harvey-Pinard pourrait terminer la saison au centre

Hier, quelques minutes avant la rencontre du Canadien à Nashville, l’équipe a confirmé que Rafaël Harvey-Pinard allait réintégrer l’alignement.

Le Québécois, qui prenait la place de Colin White (blessé), avait raté les 10 matchs précédents. Pourtant, le 11 février, le CH établissait un échéancier de quatre semaines minimum avant son retour.

Il est revenu trois semaines et deux jours plus tard.

Comme je l’ai mentionné, il remplaçait Colin White au centre, lui qui avait été inscrit sur la liste des blessés pour faire de la place à son jeune coéquipier.

RHP n’est pas un centre naturel, mais c’est là qu’il a joué hier. En fait, il pourrait même y terminer la saison, comme on peut le lire dans le texte de Jonathan Bernier au Journal de Montréal.

Le Québécois n’a pas mal dépanné, hier, mais ce n’était pas parfait. En fait, il n’a gagné aucune de ses cinq mises au jeu. À la demande du principal intéressé, Tanner Pearson (50 %) a même pris la relève à un moment. C’est ce qu’a affirmé Arpon Basu.

Au moins, il veut s’améliorer. Cet après-midi, il travaillera sur cet aspect en compagnie des autres centres.

Sa position naturelle étant l’aile, RHP aura des défis jusqu’à la fin de la saison.

Premièrement, il devra rester en santé, lui qui a raté 37 matchs cette saison.

Deuxièmement, la position du centre est la position la plus difficile dans le hockey professionnel et il n’a pas tant d’expérience. Avant le match d’hier à Nashville, il n’avait pris part qu’à 13 mises au jeu dans la LNH (30,8 % gagnées) et à 106 dans le junior (42,5 % gagnées), comme Simon-Olivier Lorange l’a indiqué dans le texte plus haut.

On se rappellera qu’il y a quelques années, Paul Byron a lui aussi été utilisé au centre, même si ce n’était pas sa position.

Prolongation

Pour RHP, on ne semble pas vouloir rappeler un gars de Laval. Brandon Gignac est admissible à l’être, mais le Rocket est en pleine course aux séries et on ne veut probablement pas lui enlever l’un de ses meilleurs joueurs (et avec raison).

Quand White reviendra (on ne connaît toujours pas les détails de sa blessure), le Québécois retournera vraisemblablement à l’aile, mais pour l’instant, c’est lui qui a le mandat de pivoter la quatrième ligne, en compagnie de Jesse Ylönen et Tanner Pearson.

À lui de démontrer qu’il est capable de relever de nouveaux défis. Un peu de polyvalence, ça ne fait jamais de mal à un joueur comme lui.

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