Rafaël Harvey-Pinard : un contrat d’un an pour hausser sa valeur rapidement?

Je suis comme tout le monde. Je suis tombé en amour avec Rafaël Harvey-Pinard lors de la dernière saison.

Oui, le fait qu’il soit Québécois joue dans la balance. Mais c’est surtout l’idée de voir un joueur se défoncer à l’ouvrage, peu importe l’adversaire, qui me fascine. Et, en plus de se défoncer à l’ouvrage à tous les matchs qu’il a joués avec le CH en 2022-2023 (34), il a été en mesure d’obtenir du succès offensif en enregistrant 20 points, dont 14 buts.

Il est facile d’aimer un gars comme RHP, on s’entend. Mais, il faut être réaliste aussi.

Ce n’est pas parce qu’il a eu du succès l’an dernier qu’il sera en mesure de répéter l’histoire l’an prochain. Après tout, il est arrivé à un moment où le CH était déjà pratiquement éliminé de la course aux séries, il est arrivé dans des circonstances particulières où le club avait plusieurs joueurs blessés…

Et il est arrivé à un point où la pression n’était plus là. Je n’enlève rien à sa production. Je suis seulement réaliste dans mes propos.

Le Québécois, présentement, se retrouve sans contrat en vue de la prochaine saison. Et, on sait que son désir absolu est de signer une entente à un volet, une entente l’empêchant d’aller à Laval facilement :

 

Pour les raisons que j’ai évoquées ci-haut, il est un peu difficile de déterminer sa réelle valeur.

Un contrat à court terme semble plus probable dans son cas, encore là parce qu’il doit faire ses preuves dans la LNH. Et, dans cette optique-là, Renaud Lavoie aimerait le voir signer un contrat d’un an seulement afin qu’il prouve à tout le monde qu’il mérite sa place dans la meilleure ligue de hockey sur terre.

Je ne déteste pas l’idée. Vraiment pas, même. Pourquoi?

Parce que Rafaël est un gamer. Depuis ses débuts chez les professionnels, il surprend en quelque sorte parce qu’il n’arrête jamais de travailler. Jamais.

Je suis persuadé qu’il ferait tout en son possible pour montrer de quoi il est capable et c’est vrai qu’il s’agirait d’un beau pari pour lui. Un an, à un salaire minime…

Et s’il performe, il récoltera le fruit de ses efforts.

De l’autre côté de la médaille, il y a des risques à tout ça. Il y a de gros risques, même. C’est sûr que ça pourrait venir jouer contre lui si jamais il n’est pas en mesure de jouer à la hauteur des attentes… Mais on dirait que ça ne m’inquiète pas du tout.

Encore là, parce qu’il travaille plus fort que n’importe qui. Et, quand tu travailles plus fort que n’importe qui, que ce soit au hockey ou dans la vie en général…

Les résultats sont là.

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