Je dois avouer que j’ai un petit faible pour les Nordiques l’Avalanche du Colorado. Le club de l’État du centenaire connaît un excellent début de saison. La troupe de Jarred Bednar trône au troisième échelon de la LNH, grâce à une fiche de 7-3-2.
L’Avalanche est deuxième pour les buts encaissés, troisième en désavantage numérique, dixième pour les buts marqués.
Bref, ça va très bien, à Denver.
Ces succès sont en très grande partie dus au trio exceptionnel que Nathan MacKinnon dirige, en compagnie de Gabriel Landeskog et Mikko Rantanen.
Les trois individus compilent 55 points depuis le début de la saison. C’est tout simplement ahurissant. De surcroît, le premier trio de l’Avalanche affiche un différentiel de +40.
Cette ligne est dominante.
Vendredi dernier, ce sont les Sénateurs qui ont goûté à la médecine de ce trio. Rantanen, Landeskog et MacKinnon ont d’ailleurs connu une séquence incroyable en deuxième période en passant toute leur présence en zone offensive. Les Sénateurs ne savaient plus où donner de la tête.
Et devinez qui ont été élus les trois étoiles du match ? Rantanen, Landeskog et Mackinnon. Ils ont amassé un total de dix points.
C’est le meilleur trio de la LNH. C’est clair.
Lorsque ces trois joueurs sont sur la glace, l’Avalanche n’a alloué que cinq buts pour 23 marqués, toutes situations de jeu confondues. Les trois acolytes affichent un Corsi de 57,71% et un pourcentage de chances de marquer de 64,04%.
À l’inverse, l’Avalanche a encaissé 19 filets pour 15 marqués lorsque ni Rantanen, ni MacKinnon, ni Landeskog ne sont sur la patinoire. De surcroît, le club se fait dominer 160 à 212 pour les chances de marquer et 72 à 88 pour les chances élevées de marquer, toujours toutes situations de jeu confondues.
Pas besoin de vous dire que le pourcentage de possession de rondelle n’est pas bon non plus…
L’Avalanche n’a pas la profondeur la plus impressionnante à l’attaque, ce qui met encore plus de poids sur les épaules du premier trio. Et tout indique que cette ligne est capable d’en prendre, comme dirait l’autre.
Oui, les premiers trios des Bruins ou encore du Lightning rivalisent avec celle de l’Avalanche. Ceci étant dit, les deux premières formations citées ont une meilleure profondeur dans le top 9.
Landeskog, MacKinnon et Rantanen doivent produire à tous les soirs si l’Avalanche souhaite avoir du succès, et ils le font très bien. Dans tous les cas, rien ne montre qu’une baisse de régime est proche.
Est-ce que ce sera la même histoire en séries ? Rien n’est sûr. Mais poser la question, c’est aussi y répondre…