On dirait que mon collègue Charles-Alexis Brisebois et moi avons été éclairés par la même lumière divine hier matin.
À 8h48, Charles a rédigé un texte dans lequel il mettait le doigt sur le fait que Josh Anderson n’a que 15 points depuis le début de la saison… dont neuf en octobre (et six durant tous les autres mois de la saison, donc).
Deux heures trente plus tard, j’en venais une conclusion pas mal plate avec Brendan Gallagher : Kent Hughes et Jeff Gorton ont un problème auquel il n’y a pas vraiment de solution.
Malheureusement, les deux vétérans attaquants du CH ont respectivement un cap hit de 5,5 et de 6,5 millions $… et encore trois années de contrat chacun. Outre Nick Suzuki et Cole Caufield, ce sont eux qui touchent le plus d’argent annuellement chez les attaquants de l’équipe. Mais ils ne produisent pas.
Josh Anderson aurait probablement dû être échangé il y a quelques années.
Quant à Brendan Gallagher, Marc Bergevin aurait dû garder sa dernière offre de contrat dans un drive privé sur son compte Google au lieu de l’envoyer à l’agent de Gally en retenant ses larmes. #Émotions
Plusieurs partisans défendent Gallagher et Anderson en disant qu’ils sont de bons vétérans qui montrent le bon chemin aux jeunes…
Mais autant Gallagher qu’Anderson semblent surtout insatisfaits de leur temps de jeu et de leur nouveau rôle dans l’équipe de Martin St-Louis. Montrent-ils vraiment la bonne voie aux plus jeunes?
Et si on lance une petite recherche sur CapFriendly, on remarque que les deux attaquants du CH ne sont pas près de dépasser qui que ce soit dans le ranking.
Le pire, c’est qu’ils touchent chacun un salaire réel de 8 millions $ cette saison, soit plus que leur cap hit respectif.
Slafkovsky, Suzuki, Caufield, Struble, Guhle, Newhook… les jeunes ne sont pas le problème actuellement chez le Canadien. Ce sont des vétérans comme Gallagher, Anderson, Allen et compagnie qui devront en donner plus pour que le CH puisse un jour aspirer aux grands honneurs. Parce que leur valeur ne fera que baisser, et baisser… et encore baisser sur le marché, sinon.
Au moins, les vétérans défenseurs livrent la marchandise, eux. #Matheson #Savard
Bien évidemment, il faudra aussi que les gars – autant les jeunes que les vieux – puissent rester en santé pendant une saison complète. Mais c’est un autre débat, ça.