Ray Lalonde croit que Québec doit redoubler d’ardeur afin d’attirer la LNH

Gary Bettman a encore une fois laissé entrevoir sa perception de la gestion axée sur les résultats financiers, alors qu’Allan Walsh a laissé planer la possibilité d’un lockout en 2020 précédemment.

Bettman est un homme qui se fie sur des preuves tangibles. Décidément, ce n’est donc pas en créant une Nordique Nation gargantuesque puis en construisant un amphithéâtre que la ville de Québec attirera son attention…

Prenez par exemple la ville de Seattle, qui a tablé sur la présence de multinationales telles que Microsoft, Starbucks et Amazon pour mousser l’intérêt du commissaire…

La rapidité avec laquelle s’est déclenché le processus d’expansion dans cette ville démontre clairement que Bettman dort sur ses deux oreilles lorsqu’il sait qu’une franchise sera supportée par des entreprises influentes malgré une assistance ordinaire.

Malheureusement, l’absence de ces facteurs dans le marché de Québec explique la réticence du dirigeant de la LNH.

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Réaliste, Ray Lalonde comprend entièrement le raisonnement de l’état-major de la Ligue. À ses yeux, les efforts fournis par la Ville de Québec, Québecor puis les entreprises de la région ne correspondent pas aux attentes.

Québec ne peut pas se permettre de suivre la parade : elle doit la devancer.

Lâcher prise lors d’une période pendant laquelle la LNH semble en complète métamorphose constituerait une véritable erreur.

L’ancien président des Alouettes croit fermement que l’intérêt de Bettman pourrait renaitre si Régis Labaume et Pierre Karl Péladeau prouvaient explicitement que l’installation d’une équipe en sol québécois procurerait des dizaines de millions par année au circuit. Rien de moins!

Québecor se leurre en tentant de simplement remplir les exigences : elle doit les excéder!

D’accord, verser une somme de 600 millions de dollars pour votre organisation ne serait pas un problème… cependant, considérant la réticence de Bettman, il faudra faire mieux!

Ray Lalonde estime que dans quelques années, le prix demandé à Québec frôlera les 900 millions de dollars! Réalisez-vous que cette somme surpasse la valeur de 27 équipes de la LNH?

Cette situation semble injuste… et elle l’est. Soyons réalistes : si la justice était un facteur dans ce scénario, les Nordiques compétitionneraient présentement pour une place en séries éliminatoires tandis que les Coyotes, Hurricanes et Panthers de ce monde constitueraient des antiquités…

Dans une LNH avide de profits, deux alternatives se dressent devant la ville de Québec : abdiquer devant ce désir illusoire ou se retrousser les manches, en prouvant au commissaire la nécessité d’obtenir une franchise.

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