La journée de lundi en a été une grosse pour l’organisation du Canadien de Montréal. On a non seulement appris que Nick Suzuki devenait le 31e capitaine de l’histoire de la franchise, mais on a également dévoilé la publicité qui sera installée sur le chandail du club lors des prochaines années.
On pourra en effet voir le logo de la Banque Royale du Canada (RBC) sur les gilets du Tricolore lors des matchs à domicile dans les saisons à venir. Une annonce qui, comme vous le savez, a fait réagir à Montréal.
C’est normal. Certains n’aiment pas du tout cela puisqu’ils considèrent que le gilet est sacré, tandis que d’autres n’y voient aucun mal. Les opinions sont grandement partagées à ce niveau-là, si bien que l’annonce a créé une mini controverse en ville.
On ne connaissait pas à ce moment-là les détails de l’entente entre RBC et le Canadien, toutefois. Aujourd’hui, on semble avoir davantage de détails face à la situation.
Sur les ondes de BPM Sports, Georges Laraque a dévoilé que l’entente serait d’une durée de cinq ans et rapporterait 31.5 M$ au total. Il s’agit donc d’une somme de 6.3 M$ par année :
Georges Laraque a appris le montant de l’entente de publicité signée entre RBC et le Canadien de Montréal. ⬇️ pic.twitter.com/gax5ivA4Yf
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) September 14, 2022
Ce qui circulait dans la LNH, c’est qu’on pouvait s’attendre à ce que les différentes ententes rapportent entre 5 à 10 millions $ par équipe. Le montant de l’entente du Canadien fit dans le mix, donc.
On va s’entendre sur une chose : 6.3 M$ par année, c’est beaucoup d’argent. Comme me l’a si bien dit mon collègue Charles-Alexis Brisebois au téléphone tantôt : ce n’est pas parce que tu es riche que tu ne veux plus d’argent.
Geoff Molson en a du cash, évidemment. Mais le proprio de l’équipe vient de passer au travers d’une pandémie et a perdu beaucoup d’argent lorsque les gradins étaient vides soir après soir. Et ce n’est pas en accueillant entre 2 500 et 3 500 personnes par match éliminatoire que tu vas rembourser cet argent-là.
Les puristes vont chialer, c’est sûr et certain. Mais Molson empochera 6.3 M$ par année en ne faisant pratiquement rien et l’entente n’a aucune répercussion sur la glace.
Pour mettre en contexte… 31.5 M$, ça ressemble beaucoup au montant compris dans les quatre dernières années du contrat de Carey Price. Oui, il y a les assurances qui entrent en jeu… Mais je voulais quand même établir le parallèle entre les deux cas.