Il y a quelques années, on pouvait douter des effets qu’aurait une reconstruction sur les partisans du CH. Il faut admettre que non seulement le Centre Bell se remplit toujours, il y a un bel engouement pour l’équipe malgré une période plus difficile.
Kent Hughes a reussi quelques petits miracles, notamment en acquérant des joueurs et en les envoyant sous d’autres cieux avec une valeur ajoutée pour l’équipe.
Ça a été le cas pour Sean Monahan. Les Flames de Calgary ont cédé un choix de premier tour au CH pour qu’ils prennent le joueur de centre. Kent Hughes l’a échangé à Winnipeg pour un autre choix de première ronde.
Cependant, ce ne sont pas tous les directeurs généraux qui ont le même luxe que Kent Hughes. C’est ce que Pierre Dorion, ancien directeur général des Sénateurs, a confié à Martin Lemay, sur les ondes de BPM Sports.
De passage dans le Retour des Sportifs avec @MartinLemay, Pierre Dorion a parlé de la réalité différente des divers clubs en reconstruction!💲
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— BPM Sports (@BPMSportsRadio) October 7, 2024
Il a mentionné que ce ne sont pas toutes les équipes qui ont le luxe de pouvoir se permettre ce type de mouvement. Il a mentionné qu’à Ottawa, il n’avait pas le budget pour le faire.
Il vient de lancer une flèche aux propriétaires qui ne lui ont pas permis d’absorber des gros contrats alors que son équipe était en début de reconstruction, chose que Geoff Molson et son équipe ont accepté de faire.
Après tout, ça a été payant pour le CH sur la patinoire. Non seulement Monahan a été un excellent modèle pour les jeunes de l’organisation, mais le Tricolore a pu rentabiliser sa valeur en allant chercher un autre choix de premier tour.
On oublie souvent qu’il y a de l’argent en jeu de la part des propriétaires, mais c’est bel et bien le cas. Pas tous sont prêts à sortir le portefeuille lorsque l’équipe ne gagnera pas la coupe durant la même année.