Réglementation des combats : la LHJMQ fait rire d’elle aux États-Unis

Au début du mois d’août, la LHJMQ a confirmé ce qui était déjà dans l’air depuis plusieurs mois : à compter de la saison à venir, les combats seront réglementés de façon bien plus serrée.

Des inconduites de match et des suspensions : tout y est pour décourager les joueurs de jeter les gants.

Au Québec, la décision a été assez bien reçue dans l’ensemble. Il y a évidemment un groupe de gens (qui inclut Milan Lucic) qui s’y oppose, mais il y en a un plus gros (qui inclut Matthew Barnaby) qui est en faveur.

C’est fait dans le but de protéger les jeunes, d’autant plus que la majorité d’entre eux ne jouera jamais chez les professionnels.

Or, aujourd’hui, le compte Twitter X de la baladodiffusion Spittin’ Chiclets, qui est un podcast américain, a décidé de se moquer ouvertement du circuit junior québécois avec une publication qui nous présente, à leur sens, l’état de la LHJMQ dans cinq ans.

On y voit des joueurs de hockey qui jouent en unicycle dans un gymnase. Et évidemment, il n’y a pas de contact.

Pas besoin de vous dire que dans les commentaires, il y en a qui s’en donnent à cœur joie pour rire de la LHJMQ à leur tour.

Ce n’est pas nécessairement la première fois que ça fait réagir à l’extérieur du Québec, mais dans ce cas précis, il est un peu difficile de prendre cette blague/critique/autre au sérieux pour une raison bien simple : dans la NCAA, qui est le circuit universitaire américain, la politique qui touche les combats ressemble beaucoup à la nouvelle politique adoptée par la LHJMQ.

Et Ryan Whitney, qui est l’un des animateurs du podcast, a justement joué dans la NCAA avant de faire le saut chez les professionnels. Mais ça, ce n’est pas mentionné, évidemment.

En fait, la NCAA va même plus loin en forçant ses joueurs à porter des grillages complets, ce que la LHJMQ ne fait pas. Et pourtant, ça n’empêche pas les gars de Spittin’ Chiclets de se moquer de la LHJMQ, qui adopte une politique moins avancée que ce qui a été mis en place dans la NCAA il y a une vingtaine d’années.

La réalité, c’est que le fait de rire de la LHJMQ est une formule gagnante aux États-Unis. Évidemment, là-bas, on ne ratera pas une occasion de rire du circuit québécois, et ce, même si on rit de quelque chose qui existe dans leur propre coin de pays.

Ce qui est bon pour le pitou québécois n’est pas nécessairement bon pour le minou américain, on dirait.

Je vous avoue que je trouve le tout assez triste, mais au final, l’important est que la LHJMQ prenne la bonne décision pour elle, peu importe ce que les autres peuvent en penser.

Chapeau à Mario Cecchini pour celle-là.

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