Quand le Canadien a réclamé Rem Pitlick au ballottage l’an dernier, on savait alors qu’il mettait la main sur un joueur qui avait démontré de belles choses dans la LNH. En 20 matchs avec le Wild l’an dernier, il avait inscrit six buts et 11 points, ce qui est loin d’être mauvais pour un jeune de 24 ans.
Même s’il a ralenti la cadence un brin au niveau des buts après être arrivé à Montréal, Pitlick a tout de même trouvé le moyen de se signaler. Rapide, intense et bon défensivement, le #32 a fait du très bon boulot pour un gars réclamé au ballottage, amassant neuf buts et 26 points en 46 rencontres dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.
Ainsi, certains ont donc été surpris de voir qu’il n’avait pas reçu d’offre qualificative de la part du CH avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, mais en fin de compte, il a paraphé un nouveau contrat de deux ans pour demeurer à Montréal.
Et selon le principal intéressé, un retour avec le Canadien était le plan depuis le début. C’est ce qu’il a affirmé alors qu’il était de passage sur les ondes de TSN 690.
ICYMI: @Imstilljon and @EricMacramalla were joined by @CanadiensMTL forward Rem Pitlick who talked about re-signing with the Habs, Martin St. Louis and more. Full interview: https://t.co/B3pkXyBkKC pic.twitter.com/01cf3YQRxT
— TSN 690 Montreal (@TSN690) July 26, 2022
Pitlick a affirmé que même si le Canadien ne lui avait pas soumis d’offre qualificative, il n’a jamais songé à signer ailleurs qu’à Montréal alors qu’il était joueur autonome sans restriction. Il a adoré son passage avec le Tricolore l’an dernier et il ne voulait pas s’en aller.
Et ça, le CH le savait. La ligne de communication entre Pitlick et l’équipe n’a jamais été rompue et les deux savaient que, d’une façon ou d’une autre, le dossier allait finir par se régler.
En fin de compte, Kent Hughes a trouvé l’argent (1,1 M$ par année) pour le signer quand il a échangé Jeff Petry. La différence entre le salaire de Petry et celui du nouveau venu, Mike Matheson, correspond sensiblement au salaire de Pitlick.
Est-ce que Pitlick aurait pu obtenir un peu plus en signant avec une autre équipe? Peut-être, oui, mais à 25 ans, l’idée d’avoir un peu de stabilité dans un marché où il a la confiance de son entraîneur (Martin St-Louis l’utilisait à toutes les sauces l’an dernier) et où il a connu du succès devait valoir son pesant d’or aussi.
Et comme il l’affirme, le support indéfectible des partisans malgré la saison de misère l’a grandement marqué aussi.
Clairement, donc, Pitlick est bien à Montréal, et selon le principal intéressé, quitter n’a jamais été une option envisagée. Bien content de savoir qu’il restera en ville, donc.