Quand on fait ce qu’on aime, on n’a pas l’impression de travailler. Vous avez déjà entendu ça quelque part, right?
À Montréal, cette saison, Jesperi Kotkaniemi n’était pas dans son élément. Était-il mal entouré? Mal encadré? Mal préparé?
Difficile de le dire, mais il n’avait pas l’air de faire ce qu’il aimait.
Ceci dit, ce qu’on sait, c’est qu’à Laval, tout fonctionnait pour lui. Il s’est replacé, est arrìvé là-bas avec la bonne attitude et a fait le bonheur de son entraîneur, Joël Bouchard.
Joel Bouchard on #TSN690 right now singing Kotkaniemi's praises: "I think he was quite happy to (be in Laval). He enjoyed being with his peers. I think he enjoyed the ice time and the opportunity. He was never an issue."
— Joey Alfieri (@joeyalfieri) April 17, 2020
En fait, je crois que Bouchard a mis le doigt sur le bobo : il n’a jamais été un trouble à Laval. Le problème? Malheureusement, à Montréal, il était devenu (malgré lui) un problème ou une source de distraction. On ne savait pas où le placer ou comment l’utiliser convenablement sans mettre l’équipe – ou lui-même – dans le trouble.
Évidemment, au niveau hockey, il peut apprendre bien plus vite.
Joël Bouchard à propos de Jesperi Kotkaniemi :
Son jeu sur 200 pieds et sa transition de l’attaque vers la défense. Il est alerte. C'est un 3e choix au total, on aurait pu s'attendre à de la réticence ou un manque engagement de sa part. Au contraire, il a été extraordinaire. #CH— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) April 17, 2020
Ceci dit, je crois qu’il faut voir les choses autrement : je ne crois pas qu’il doit forcément être à Laval, mais je crois surtout qu’il ne doit pas être à Montréal dès maintenant.
Pourquoi? Parce que ce ne sera pas facile d’être à Montréal à la reprise des activités. Il y aura de la pression de gagner (question de profiter du premier trio, qui deviendra agent libre en même temps) et de plaire aux exigeants partisans, qui sont en manque de sport et de participations aux séries.
J'ai eu l'occasion de jaser avec Joël Bouchard pendant une trentaine de minutes ce matin, via Skype.
L'équipe en général, les jeunes, les gardiens, les défis comme entraîneur…
Voici un lien pour visionner l'entrevue.#CH @RocketLaval #RDS https://t.co/R0v2Ei0R2R
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) April 17, 2020
De la pression, il y en aura. KK, qui revient d’une blessure à la rate, ne peut pas se permettre de ne pas jouer avec confiance. Après un an et demi dans le show, je crois que de manquer de confiance en haut serait pire que de ne pas en obtenir assez en bas. Pourquoi? Parce que ça pourrait le casser plus fort qu’on pense.
Donc à moins d’être bien certain de placer KK dans des conditions optimales, le CH ne peut pas se permettre de jouer avec la confiance du jeune attaquant. Ne brisons pas une formule gagnante et envoyons-le à Laval.