Repêchage et Québécois : Geoff Molson a mal quand il se fait critiquer

Chaque année, le sujet du repêchage des Québécois fait énormément jaser dans le monde du hockey. Les amateurs veulent, règle générale, voir des Québécois se faire repêcher par le club qui a été créé pour donner une certaine visibilité aux francophones.

Mais depuis quelques années, les Québécois sont de moins en moins nombreux et les critiques sont de plus en plus virulentes. Cela a d’ailleurs mené à une sortie en règle de Trevor Timmins, qui a affirmé qu’il n’avait rien contre les joueurs de la Q.

Mais ça n’a pas tout changé. Les critiques continuent d’être présentes quand on voit un joueur d’ici réussir ailleurs.

On se souviendra notamment de ce tweet de Stéphane Leroux suite au repêchage – tweet qui avait été assez évocateur et qui avait fait couler beaucoup d’encre.

C’est justement sur la base de ce sujet que Radio-Canada et Diane Sauvé ont discuté avec le propriétaire du Canadien.

Et ce dernier est clair : les critiques qui veulent que ce soit lui qui refuse de voir le CH repêcher des Québécois et que tout ça soit de sa faute, ça l’affecte et ça lui fait mal puisque ce n’est pas vrai.

Se faire dire qu’il ne fait rien pour la cause des Québécois, ça lui fait mal parce que ce n’est pas vrai. Il rapporte que le CH et le Rocket ont plus de gars d’ici que les autres organisations.

Et pour lui, ça a de l’importance – et on n’en parle visiblement pas assez.

Oui, ça me fait mal. Parce que si on regarde les chiffres de nos deux équipes, à Laval et à Montréal, nous sommes parmi les organisations qui comptent le plus de Québécois. – Molson

Rappelons aussi que le club de Trois-Rivières devrait être une pépinière à talent d’ici.

Le proprio rappelle que les équipes ont des listes au repêchage et que c’est en les suivant que les clubs font leurs choix.

Ce n’est rien de bien différent de ce qu’on a déjà entendu, donc.

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