L’an dernier, le programme de développement américain (USNTDP) a sans aucun doute connu la meilleure année de son histoire, produisant une tonne d’espoirs aux quinze premières formations de la LNH avec un choix au repêchage de 2019. Jack Hughes, Alex Turcotte, Trevor Zegras, Matthew Boldy, Spencer Knight, Cam York et Cole Caufield ont été repêchés lors de la première moitié de la première ronde, éclatant des records pour les États-Unis lors de l’encan amateur de la LNH.
En 2020, par contre, c’est une autre histoire. DLC a publié hier le dernier profil d’une série de 10 articles portant sur les meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage, et aucun américain n’y a été cité. Les trois joueurs qui étaient en considération pour le dernier article n’étaient d’ailleurs même pas américains.
Plusieurs sont tombés en amour avec le Québécois lors des derniers mois → https://t.co/ihftgPlzGP
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 24, 2019
Le meilleur espoir issu du USNTDP sera vraisemblablement Dylan Peterson, suivi de Tyler Kleven. Les deux jeunes hommes sont respectivement classés au 12e et 16e rang de la liste préliminaire de Future Considerations. Jake Sanderson fait aussi jaser…
Les prévisions sont claires : ce sera une année de régression importante pour les États-Unis. Il faut dire qu’après juin 2019, il était dur d’égaler une telle production. Mais il est certain que les dirigeants américains ne sont pas satisfaits de cette cuvée. On a parlé de la montée des Américains, mais elle aura été très courte.
Selon toute vraisemblance, le Canada a repris son élan et les pas de géant de la Suède et de la Finlande sont en train de payer. Il sera intéressant de voir si les États-Unis effectuent un retour en force en 2021, ou s’ils auront encore de la difficulté à se faufiler parmi les meilleurs joueurs.