Cette semaine, Pierre-Karl Péladeau a fait parler de lui dans les médias en raison de son passage au micro de Paul Arcand hier. Durant son entretien, il a notamment parlé des droits de diffusion de la LNH, qu’il pense avoir payé trop cher à l’époque.
Le collègue Charles-Alexis Brisebois vous en glissait un mot peu de temps après l’entrevue, d’ailleurs.
Mais évidemment, comme toute discussion de hockey qui implique PKP, le sujet des Nordiques est revenu sur la table. Paul Arcand l’a évidemment questionné à ce sujet, et Péladeau a offert une réponse assez franche sur le sujet :
Du côté de la direction de la Ligue, il ne semble pas y avoir un enthousiasme débordant. – Pierre-Karl Péladeau
Ce qu’on remarque, par contre, c’est que sa phrase ne semble pas avoir fait l’unanimité. Alors que le big boss de Québecor faisait référence à un manque d’enthousiasme pour le projet, Jean-François Plante a un peu jeté le promoteur sous l’autobus.
Disons que son message était assez direct.
Il aurait pu ajouter deux mots pour que sa citation soit exacte. "… il ne semble pas y avoir un enthousiasme débordant POUR MOI." #lesvraiesaffaires
— jf plante (@jfplante_sports) August 31, 2023
Et aujourd’hui, c’est au tour de Denis Coderre de faire la même chose, alors qu’il accuse lui aussi le promoteur du projet plutôt que ce dernier en tant que tel.
Parce qu’aux yeux de Coderre, une équipe de la LNH à Québec n’est pas nécessairement un projet impertinent.
On sait aussi que Péladeau ne se gêne pas pour critiquer Bell, qui est son rival d’affaires avec Québecor. Le problème, par contre, c’est que Bell est un partenaire très important de la LNH. Ça devient un problème, ça aussi.
La question qu’il faut se poser, maintenant, c’est de savoir si la LNH aurait un intérêt pour le projet si le promoteur n’était pas Péladeau. Si on se fie à Coderre, on sent vraiment que c’est un problème de promoteur qui bloque l’engrenage.
Encore là, peut-être que la LNH ne veut rien savoir du marché non plus : la réalité, c’est qu’on ne le sait pas.
L’autre question, c’est de savoir qui d’autre que Péladeau pourrait être promoteur d’un tel projet. On sait que ce dernier a investi une tonne d’argent dans le projet parce qu’il y croit (ou qu’il y croyait?), et je me demande si une autre personne osera investir des sommes aussi colossales en courant le risque de tomber dans le même piège que PKP.
Parce que oui, sans la moindre garantie, c’est un projet très, très risqué.
Mais clairement, il y a des gens qui reprochent au promoteur d’être une grosse partie du problème. Dans quelle mesure tout ça est véridique? Seul Gary Bettman a la réponse à cette question, j’imagine.