Rick Tocchet devra travailler fort pour garder Elias Pettersson à Vancouver

Ça ne va pas très bien pour les Canucks de Vancouver dans les trois dernières années.

Il faut en effet remonter en 2020 pour voir la dernière présence des Canucks dans les séries éliminatoires, malgré de bons joueurs au sein de l’organisation.

Le départ de Bo Horvat au mois de janvier dernier, en retour d’Anthony Beauvillier, Aatu Raty et un choix de première ronde, devenu Axel Sandin-Pellika, a fait mal au noyau, mais le retour est très intéressant.

N’en demeure pas moins qu’un noyau composé d’Elias Pettersson, J.T. Miller et Quinn Hughes est très attrayant.

Je dois dire que j’apprends de plus en plus à connaître Pettersson, et je le trouve absolument dominant.

Il a des mains incroyables, un tir du poignet redoutable (sans parler de son tir sur réception dévastateur), ainsi que la responsabilité qu’il prend dans les trois zones.

Un joueur qui fait rêver bien des dirigeants.

Certaines équipes ont aussi plus à offrir que les Canucks présentement.

C’est d’ailleurs une des raisons pourquoi Rick Tocchet, nouvel entraîneur-chef des Nucks, veut prouver à Pettersson qu’il doit rester au sein de l’organisation.

Avec une seule saison restante à son pacte, Pettersson n’est pas pressé de signer sa prolongation de contrat, lui qui profite présentement de ses vacances en Suède auprès de sa famille.

Pettersson tomberait agent libre avec restriction le 1er juillet 2024 s’il ne signe pas de prolongation.

Tocchet s’est entretenu avec le réseau Sportsnet vendredi, et il a un plan bien précis avec sa vedette à l’attaque.

« Si nous cochons toutes les cases chaque jour, que Petey voit que l’organisation est bien dirigée, que le personnel d’entraîneurs est compétent et qu’il voit de l’amélioration chez nos joueurs […] peut-être que ce sera plus attirant pour lui de signer » – Rick Tocchet

Le Suédois vient de connaître une saison de rêve, avec pas moins de 102 points, à l’âge de 24 ans.

Il y a, en effet, de quoi faire rêver plusieurs directeurs généraux au travers la ligue.

Tocchet semble savoir où il se dirige avec le club.

« Cette équipe est capable de connaître du succès. Il s’agit de faire comprendre à tout le monde à quel point il est difficile de gagner. Pour gagner, tu dois faire beaucoup de choses qui te rendent inconfortable. » – Rick Tocchet

Bien que Pettersson pourrait tomber agent libre avec restriction l’été prochain, il se pourrait qu’un DG qui veut ajouter beaucoup de punch tente une offre hostile pour acquérir ses services.

Cela pourrait mettre Vancouver dans le trouble, car les Canucks sont présentement à un peu moins de 5 millions de dollars au-dessus de la masse salariale, selon CapFriendly.

Évidemment, on peut s’attendre une prolongation entre les 10 et 12 millions de dollars par année pour Pettersson, et la compensation qui s’y rattache peut être très élevée.

Si l’on se fie au site CapFriendly, si une offre hostile de plus de 10 725 314 $ est deposée, qu’il accepte l’offre et que les Canucks ne l’égale pas, l’équipe intéressée devra donner ses quatre prochains choix de premier tour.

Si jamais cette équipe offre un salaire tout juste en dessous de ce montant, la compensation est plus raisonnable.

Les deux prochains choix de premier tour, accompagnés d’un choix de deuxième et de troisième tour, devront faire le chemin inverse.

Une autre option s’offre aux Canucks, advenant une mauvaise saison. Ils pourraient l’échanger à la date limite des transactions.

Si tel est le cas, Vancouver obtiendra un excellent retour pour la vedette suédoise.

Je vous le dis, prenez le temps d’aller voir ses faits saillants, ci-dessous. Ça en vaut la peine.

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