Jean-Charles Lajoie nous a offert hier un aperçu de son entrevue avec le gardien des Panthers, Roberto Luongo, qui a donné son point de vue sur la situation controversée de Carey Price à Montréal.
Aujourd’hui, le segment complet a été publié par nos amis chez RadioEgo, et il s’avère assez intéressant à entendre les comparaisons que l’ancien des Canucks dresse.
Ce dernier a tenu à mentionner qu’il ne fallait pas paniquer dans ce dossier, précisant qu’un gardien ne peut pas être à la hauteur de sa forme à chaque match et chaque séquence. Selon lui, le meilleur gardien du monde retrouvera le droit chemin et les statistiques qu’il aura cumulées à la fin de la campagne reflèteront son statut de joueur d’exception.
Luongo sait exactement ce que c’est d’avoir beaucoup de pression sur les épaules dans un marché particulier où le hockey est d’une importance primordiale, ayant subi le même type de sort à Vancouver aux alentours de l’année 2012. Il affirme se reconnaitre dans la situation de Price, et comprend exactement comment il se sent.
Lorsqu’on lui a demandé si le traitement qu’il recevait était trop dur, il a répliqué que la nature du marché ne pouvait pas être changée et qu’il suffisait de s’y habituer pour que ça n’affecte pas son moral.
«C’est la nature du marché, c’est quelque chose qu’il faut accepter. Je pense que pour moi, dans ma situation, j’avais de la misère à l’accepter quand j’étais là, pis vers la fin de mon séjour à Vancouver, j’ai commencé à comprendre comment ça marchait, puis j’ai accepté le fait que quand ça ne va pas bien, ça va être de même, c’est la nature du business, c’est de même ça marche dans tous les sports, quand ça ne va pas bien, tu vas recevoir des critiques, c’est de la manière que tu réagis et que tu acceptes ça qui va déterminer comment tu peux agir dans le futur»
On vous rappelle que le Québécois avait demandé une transaction à ses dirigeants à la fin de la saison 2011-2012, lorsqu’il est devenu clair aux yeux de tout le monde que Cory Schneider était le gardien d’avenir de l’équipe. Même si le directeur général à l’époque, Mike Gillis, croyait à une coexistence entre les deux cerbères, il décida éventuellement d’échanger Luongo à son ancienne équipe en retour de Jacob Markstrom et Shawn Matthias, un échange encore décevant à ce jour, pour les partisans de l’équipe.
Il est assez ironique de voir Luongo dresser un parallèle entre lui et Price, vu le dénouement de l’histoire du Québécois à Vancouver.
On parle ici d’un scénario assez similaire qui se ressemble beaucoup en raison de la composition des deux équipes, qui sont essentiellement construites autour du gardien.
Le vétéran de 38 ans a refusé de commenter une future demande d’échange de la part de son ancien coéquipier à Sochi.