Rocket : la moitié du club sera des jeunes de 22 ans et moins

Dans les dernières semaines, le Rocket a laissé partir des vétérans (comme Alex Belzile et Anthony Richard) pour les remplacer par des jeunes. Avec tous les espoirs qui poussent, il faut leur donner de la place.

Dans les faits, les dernières semaines ont été un défi de gérer à quel point il faut garder des vétérans (comme le capitaine Gabriel Bourque, par exemple) pour entourer les jeunes… sans les bloquer.

C’est un bon défi. Pourquoi?

Parce que, tel que mentionné par Arpon Basu ce matin dans un papier sur The Athletic, la LAH est une ligue difficile et simplement lancer des jeunes dans la gueule du loup ne serait pas la solution.

Et ça, la direction le sait.

C’est pour ça, notamment, que Rob Ramage, Francis Bouillon, Adam Nicholas et plein de gens intéressants vont très souvent prendre la direction de Laval pour travailler avec les jeunes. Ils prendront sur leurs épaules une dose de leadership.

Mais est-ce que ce sera suffisant?

Après tout, comme Arpon Basu l’a mentionné, le Rocket s’enligne pour commencer la prochaine saison avec pas moins de 12 jeunes de 22 ans et moins. Et ça, c’est sans compter David Reinbacher, dont le sort n’est pas décidé, et les trois gars de 23 et 24 ans.

  • 19 ans : Filip Mesar
  • 20 ans : Riley Kidney, Logan Mailloux, Joshua Roy et William Trudeau
  • 21 ans : Jan Mysak, Jared Davidson et Emil Heineman
  • 22 ans : Xavier Simoneau, Jakub Dobes, Jayden Struble et Sean Farrell

Ce ne sont pas des gars qui débordent d’expérience chez les pros, ce qui va donner un bon défi à Jean-François Houle, qui va devoir prendre son mal en patience certains soirs.

Il aura cependant l’un des mandats les plus importants dans l’organisation : guider les jeunes.

Et ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que ce sont des joueurs de qualité. Plusieurs d’entre eux sont des jeunes qui ont été repêchés dans les deux premières rondes du repêchage amateur.

La dernière fois que le Rocket a eu autant de jeunes, c’était en 2018-2019. Du lot, il n’y avait aucun espoir repêché dans les deux premières rondes et deux d’entre eux seulement sont encore à Montréal.

  • Jake Evans
  • Michael Pezzetta

À l’époque, le développement des espoirs ne fonctionnait pas de la même manière. Là, c’est au coeur du plan et les espoirs sont des gars de qualité qui vont véritablement aspirer à percer dans la LNH et avoir un impact.

Et ce, même s’ils devront prendre leur mal en patience.

Ce que cela veut dire, en gros, c’est qu’il y aura bien des jeunes, qu’ils seront entourés par l’organisation, mais que sur la glace, ils devront faire le gros du travail. Et comme ça bloque en haut, les places seront limitées pour des rappels.

Le développement n’a jamais été aussi important en ville et le Rocket de 2023-2024 en est une bonne preuve.

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