Signer Pascal Vincent pour être l’entraîneur du Rocket de Laval était visiblement une opportunité de premier plan pour le Canadien, qui a nommé l’ancien pilote des Blue Jackets pour diriger son club-école.
Après tout, le natif de Laval est dans le hockey depuis longtemps et il est chez les pros depuis 13 ans.
Que ce soit comme entraîneur dans la LAH, comme adjoint dans la LNH ou comme pilote à Columbus l’an passé, Vincent sait ce dont les espoirs ont besoin pour passer au prochain niveau.
Les Amateurs de sports I En compagnie de @RainvilleJR, @bruno_gervais27 explique à quel point la nomination de Pascal Vincent avec le @RocketLaval est une excellente nouvelle.https://t.co/z6Gd8G6fEW
— 98,5 Sports (@985Sports) July 17, 2024
Quand on regarde ça, il n’a été congédié qu’une seule fois dans sa vie d’entraîneur et c’est il y a un mois. Sinon, c’est un gars qui a toujours gravi les échelons et cela a sans doute attiré l’attention du CH.
Et quand on regarde la liste des entraîneurs de la LAH, on voit bien qu’il n’y a pas beaucoup d’anciens pilotes en chef de la LNH dans le lot. C’est clairement un plus pour le CH, ça.
Mais bon. Tout ça pour dire qu’au final, tous les autres noms qui ont circulé n’ont pas eu l’emploi. Ils partaient avec une prise contre eux, compte tenu du fait qu’ils n’ont pas le C.V. de Vincent.
Et selon ce que rapporte Kevin Dubé, voici quatre candidats de la Q qui ont eu droit à une rencontre avec le CH pour voir s’ils avaient ce qu’il fallait pour diriger le Rocket de Laval :
- Sylvain Favreau – Drummondville
- Carl Mallette – Victoriaville
- Gilles Bouchard – Sherbrooke
- Louis Robitaille – Cap-Breton
Mais même s’il a été souvent rencontré (trois fois), il n’a pas eu la job.
Le Canadien a tenu un rigoureux processus pour embaucher la meilleure personne possible afin de diriger le Rocket. Certains candidats, dont Sylvain Favreau, ont même été rencontrés à trois reprises au cours des dernières semaines. Clairement, le développement est une priorité.
— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) July 16, 2024
Ce sera à Vincent, donc, de développer les jeunes. Et comme son mandat sera différent de celui des Blue Jackets, où il devait faire jouer des vétérans, il devrait être mieux perçu à Laval qu’il ne l’a été en Ohio en 2023-2024.
On verra en temps et lieu.