Lors du repêchage de 2020, les Maple Leafs ont choisi, au 15e rang, l’attaquant russe Rodion Amirov. Cela a donc ouvert la porte au Canadien pour repêcher un certain Kaiden Guhle, l’un des derniers choix de premier tour effectué par Marc Bergevin.
Au final, malgré le mécontentement de certains partisans au début, ce choix en fut un très bon.
Pourquoi je mentionne le nom de Rodion Amirov, donc, l’espoir des Leafs? Parce qu’en 2022, on va s’en souvenir, il a reçu un diagnostic de tumeur au cerveau. Aujourd’hui, on a appris via Kyle Cushman, un chroniqueur de TheScore, que l’espoir ne jouera probablement plus jamais.
Triste nouvelle.
Amirov extended his loan with Salavat Yulaev Ufa in May, but there’s been no legitimate indication that he’ll return to play.
The loan is so Amirov can remain in Russia, have access to Ufa’s staff, and be around the team. With what’s public, it’s unlikely he plays again https://t.co/aXhz1r51Ez
— Kyle Cushman (@Kyle_Cush) July 24, 2023
En mai dernier, Amirov avait pourtant prolongé son prêt avec le UFA Salavat Yulayev, son club en KHL. Il avait signé son contrat afin d’avoir accès aux médecins de l’équipe.
Pour l’instant, il peut être avec le club, il a accès aux membres du personnel de la formation (dont les médecins), mais il n’a toujours pas le feu vert pour reprendre l’action sur la patinoire. L’an dernier, il a joué 10 matchs dans la meilleure ligue de Russie et il a amassé trois points. À seulement 21 ans, il est un joueur talentueux et c’est la raison pour laquelle les Leafs ont jeté leur dévolu sur lui si tôt à l’encan de 2020.
Malheureusement, la maladie en a décidé autrement et c’est très dommage.
L’année avant son repêchage, il avait récolté deux points en 21 matchs dans la KHL. Ce n’est pas extraordinaire, mais jouer dans cette ligue à 18 ans est un exploit en soi.
Amirov est atteint du glioblastome plus précisément. Moins de 10 % des gens qui sont atteints de cette maladie vivent plus que cinq ans. C’est donc plus qu’improbable qu’il joue de nouveau au hockey, tous niveaux confondus. Au Canada, selon les statistiques de la Société canadienne du cancer, 22 % des gens diagnostiqués avec une tumeur au cerveau vivent plus que cinq ans.
C’est vraiment dommage pour le jeune, qui ne jouera plus au hockey, mais qui va surtout devoir se battre pour rester en vie. Le reste ne veut rien dire…