Ruban arc-en-ciel sur les bâtons : la LNH fait marche arrière

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On se souvient tous que l’an passé, les journées thématiques de la fierté avaient fait jaser dans la LNH. Chaque fois qu’un joueur refusait de porter le chandail de la fierté, ça attirait l’attention.

La LNH a alors choisi d’agir en toute bienveillance (ou pas, évidemment) en rendant le port du chandail arc-en-ciel illégal. Tous les chandails thématiques, dans les faits, avaient été retirés des célébrations d’avant-match.

C’était une solution assez radicale pour un problème qui n’était pas si gros que ça sur papier.

Mais vous comprendrez que la grogne populaire a été forte. Pendant l’été, on a vu de nombreux groupes se lever pour dénoncer la décision qui a été prise par la LNH.

Mais vous savez aussi que tant qu’il n’y a pas d’actions concrètes qui sont prises, tout cela n’est que du vent aux yeux de la LNH. Le fait de ne pas pouvoir utiliser aucun équipement en hommage à la communauté LGBTQ+ était ridicule.

C’est pour ça que de voir Travis Dermott (Coyotes) se lever haut et fort et dire que «la guerre n’est pas finie» après avoir utilisé un ruban arc-en-ciel sur son bâton il y a quelques jours et après avoir risqué une amende, ça a fait jaser.

Après avoir été le premier joueur à défier la LNH en affichant ses couleurs (au sens propre et figuré), Dermott a déclaré, il y a quelques heures, ne pas avoir l’intention de remettre du ruban en soutien à la communauté LGBTQ+.

À ses yeux, le message avait passé.

Et disons qu’il a raison. Après tout, depuis ce temps-là, on a appris que la LNH a choisi de faire marche arrière concernant l’utilisation du ruban arc-en-ciel sur les bâtons.

Que ce soit durant l’échauffement ou pendant un match, la LNH a changé son fusil d’épaule.

Il est dommage que ça ait pris tant d’efforts pour arriver à un tel résultat, mais au moins, les joueurs pourront faire passer leurs messages (s’ils en ont envie) sans risquer d’être punis.

Je me demande si Marc Staal– ah pis laissez faire.