On a parlé beaucoup du Canadien et du Rocket dans les derniers jours, mais qu’en est-il des Lions de Trois-Rivières?
Ils n’ont pas participé aux séries et les mauvaises nouvelles continuent de s’acharner sur l’organisation. En effet, Éric Bélanger a quitté l’équipe à la fin de la dernière année (2022) et sur la glace, le produit n’est pas là, malheureusement.
Au cours de la dernière semaine, une grosse rumeur se promène : les Lions seraient possiblement à vendre.
Le directeur des sports au Nouvelliste, Steve Turcotte, s’est penché sur la question.
La rumeur se promène depuis une bonne semaine. On fait le tour de la question! https://t.co/PfinZlRgs6
— steve turcotte (@steveturcotte) May 9, 2023
Pour vérifier la rumeur se promenant sur toutes les lèvres ou presque dans la région de Trois-Rivières, Turcotte a envoyé un texto à Dean MacDonald, le propriétaire des Lions. MacDonald a toutefois démenti les rumeurs et a répondu que les Lions allaient jouer à Trois-Rivières l’an prochain.
Évidemment, il n’était pas pour dire que oui, il était dans le trouble, c’est pourquoi il est important de se poser la question : « doit-on s’inquiéter? »
En 2022-2023, les Lions ont terminé parmi les trois pires équipes au niveau de l’assistance par rencontre. Le Colisée Vidéotron a accueilli en moyenne 2617 spectateurs par match. Seuls les Nailers de Wheeling (2115) et les Heartlanders d’Iowa (1851) ont fait pire.
Dans son article, Turcotte a amené un bon point : comme club-école du club-école, il est difficile pour les partisans d’avoir un sentiment d’appartenance, car les joueurs changent toujours. Les meilleurs sont rappelés et en 2022-2023, autant à Laval qu’à Montréal, les blessures étaient (trop) nombreuses.
C’est l’une des raisons pour laquelle Trois-Rivières n’a pas eu le support escompté.
Un autre problème à laquelle la troupe de Marc-André Bergeron (a) fait face : le manque de subventions. À Trois-Rivières, les Aigles (baseball), le GP3R (course automobile) et le Festivoix (festival de musique) sont largement subventionnés. Les Lions, eux, un peu moins. Pour utiliser leur amphithéâtre, ils doivent même cracher sur 600 000 $.
Le défi pour rentabiliser les opérations est titanesque. – Steve Turcotte
Dossier à suivre, donc, mais ça ne sent pas bon pour la suite. Au moins, Nikita Scherbak pourrait s’amener en ville…