On le sait, les spéculations tournent sans arrêt au sujet du «peut-être» futur centre du Canadien. John Tavares ne se joindra fort probablement pas à cette Sainte-Flanelle. Ça prend une option B afin de combler cette lacune trop flagrante. Paul Stastny peut cadrer parfaitement, mais son âge semble en déranger quelques-uns. Les autres options logiques pour le Canadien sans pivot de premier plan demeurent donc Ryan Nugent-Hopkins, Ryan O’Reilly et Elias Lindholm.
Trois cibles potentielles pour le CH au centre https://t.co/4iiL8xegql
— RDS (@RDSca) May 29, 2018
Si j’étais dans les belles chaussures cirées de monsieur Marc Bergevin, mon choix s’arrêterait sans aucun doute sur O’Reilly. Sans être un joueur robuste et qui s’implique en fond de territoire, il a du caractère et demeure un excellent leader au sein d’un vestiaire. Le gars est dédié à son sport, selon les propos que j’ai recueillis d’André Tourigny. Un centre qui cumule une soixantaine de points par campagne, qui excelle aux cercles des mises en jeu, qui peut jouer à toutes les sauces et qui peut prendre beaucoup de minutes de jeu lors d’une rencontre. N’est-ce pas parfait?
Quoique RNH demeure une option très séduisante, lui qui n’a que 25 ans. Il a le potentiel de récolter entre 60 et 65 points par campagne, ce qui demeure à la hauteur du genre de centre que recherche le Canadien de Montréal depuis une décennie. Certains le qualifient de frileux… comme l’est Jonathan Drouin. Pardon?
Frileux comme le petit Drouin. Ben voyons donc! Même s’il n’a pas connu une saison à la hauteur des promesses, Drouin n’est pas frileux pour autant. Le Québécois est un fier compétiteur et il n’a jamais eu peur du trafic. Un qualificatif que je demeure incapable de lui coller… tout comme Dominique Ducharme, qui a toujours défendu son ancien/nouveau poulain.
Pour ce qui est d’Elias Lindholm, il a encore beaucoup à démontrer qu’il a l’étoffe d’un centre de premier niveau. Il a du potentiel, mais le Canadien a besoin de plus que ça pour remplir le poste de centre numéro un.
Bref, laissons Marc Bergevin faire ses devoirs avant de se mettre à le critiquer à nouveau.