Ryan O’Reilly a quitté Toronto parce que la pression y était trop forte

Si vous pensez qu’il y a de la pression à Montréal pour les joueurs, c’est que vous n’avez pas regardé très longtemps ce qui se passe à Toronto. À Montréal, les athlètes de l’équipe peuvent au moins avoir un break de la part des amateurs puisque ceux-ci, en grande majorité, ne parlent pas l’anglais. Il y a de la pression à Montréal, c’est indéniable, mais cet élément peut jouer positivement dans la balance du point de vue des joueurs.

Pas à Toronto.

Tout le monde y parle anglais et il n’y a donc pas de break. Partout où les gars vont, ils peuvent être invectivés par un partisan qui va leur dire sa façon de penser. 100% du contenu médiatique, des commentaires sur les réseaux sociaux, tout est en anglais et peut être compris par les joueurs. C’est une solide coche plus intense quand tu y penses.

Quand Ryan O’Reilly a décidé de tester le marché de l’autonomie cet été et signer avec les Predators de Nashville, on pouvait tous s’imaginer qu’il avait le goût d’être un peu moins dans l’œil du public. On se l’imaginait, maintenant on le sait puisqu’il l’a confirmé un peu plus tôt aujourd’hui lors d’un point de presse.

Être sur le spotlight comme ça, constamment, ça ne doit pas être évident du tout et Ryan O’Reilly a décidé de se choisir au final et d’aller à un endroit où il croit qu’il peut être bien et avoir du succès.
Parlant de ça, il dit qu’il ne comprend pas pourquoi sa nouvelle équipe ne pourrait pas aspirer aux grands honneurs.


Juste pour répondre à ta question mon cher Ryan, voici les meilleurs attaquants avec toi sur le club : Filip Forsberg et Gustav Nyquist. Ce n’est clairement pas Colton Sissons qui va faire brûler l’ampoule de la lumière derrière le filet adverse la saison prochaine!

Cela étant dit, je lui souhaite bonne chance.

Rien n’est impossible. Après tout, lorsqu’il a quitté Buffalo en critiquant la culture de l’organisation, plusieurs se demandaient si ce n’était pas lui le problème au fond. Sa Coupe à St-Louis a rectifié le tir. S’il répète l’exploit à Nashville, je serai le premier étonné et je lui demanderai pardon, Mononcle.

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