Ryan Poehling est-il un (autre) flop?

Ryan Poehling est le seul attaquant du Canadien à avoir mis le pied dans la bulle torontoise qui n’a pas disputé un seul match de l’équipe. Même pas le match hors-concours face aux Maple Leafs…

Charles Hudon, Dale Weise, Jake Evans et Alex Belzile ont eu droit à leurs minutes. Pourtant, ils ne sont pas des hauts choix au repêchage comme Ryan Poehling.

Et donner de l’expérience à un gars comme Poehling aurait été intéressant, non? Si bien sûr, il fait encore partie des plans.

Marc Bergevin a beau dire que Poehling est encore dans ces plans-là, on s’entend que les actions de la direction et du coaching staff parlent plus fort.

Depuis son incroyable match de trois buts (plus un autre en fusillade), Ryan Poehling n’a fait que décevoir. Autant la direction que les partisans.

Il n’a récolté que deux petits points en 27 matchs la saison dernière à Montréal… et il n’a obtenu que 13 points en 36 matchs avec le club-école à Laval. Disons que ce n’est pas ce que l’on peut qualifier de dominer dans la Ligue américaine.

Il a multiplié les comportements douteux sur les réseaux sociaux (support à Donald Trump, non-respect des règles de distanciation sociale durant le confinement, etc.).

Et il a avoué durant le camp d’entraînement du mois de juillet qu’il ne s’était pas entraîné durant la confinement.

(Crédit: Capture d’écran YouTube)

What!?

Quand on regarde la liste des choix de premier tour de l’organisation en 2010 et 2017, il y a matière à se demander si Ryan Poehling ne suivra pas les mêmes traces que ses prédécesseurs. Ils sont tous loin de Montréal ou loin dans le depth chart de l’équipe.

2016 : Mikhail Sergachev
2015 : Noah Juulsen
2014 : Nikita Scherbak
2013 : Michael McCarron
2012 : Alex Galchenyuk
2011 : Nathan Beaulieu
2010 : Louis Leblanc

Tous ces joueurs-là, y compris Ryan Poehling, ont été questionnés à un moment ou à un autre sur leur éthique de travail et sur leur effort maximal offert.

Noah Juulsen est un cas particulier en raison de ses sévères blessures, ceci dit.

La question se pose : est-ce que Poehling sera un flop?

Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais il y a matière à avoir peur.

On sait que Poehling est capable du meilleur – il l’a démontré lors de sa deuxième saison dans la NCAA et lors des Championnats mondiaux junior 2018 -, mais il est aussi capable du pire.

Et dans la LNH, la constance est une qualité qui n’est pas négociable. L’effort et l’éthique de pratique sont des musts.

Ceci dit, certains croyaient que Jesperi Kotkaniemi était un flop il y a à peine six mois. Aujourd’hui, ces mêmes personnes le voient comme un centre top six désormais établi.

Par contre, Poehling est plus vieux que Kotkaniemi. Il n’a pas le talent brut de KK. Il n’a pas son potentiel.

Au mieux, Poehling sera un joueur bottom six… peut-être même qu’il devra se concentrer à devenir un bon ailier (et non un joueur de centre)?

Je vous repose la question : est-ce que Ryan Poehling saura répondre aux attentes envers lui? Ou sera-t-il un flop?

S’il ne se prend pas en mains, j’ai bien peur qu’il ne connaîtra pas une très longue carrière dans la LNH (et surtout pas à Montréal).

Trevor Timmins a eu ses années noires récemment. Espérons que ses plus récents choix rapporteront

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