Ryan Poehling : le fait de ne pas être éligible au ballottage pourrait lui nuire

Ryan Poehling ne connait pas un début de camp de rêve depuis quelques jours. Il est critiqué en raison de son manque d’efforts et du manque de résultats en raison, justement, du fait qu’il ne semble pas avoir assez faim. Dany Dubé le voit quant à lui dans la LAH.

Est-ce qu’il pense que son poste est assuré et il se comporte comme un vétéran? Je ne sais pas.

Il est important de mentionner que le camp est encore jeune et que rien n’est catastrophique pour l’instant. Qu’il lui reste encore beaucoup de temps pour faire sa place dans la LNH dès cette année.

Mais de la manière dont ça a commencé, on doit au moins soulever le questionnement : est-ce que le Canadien doit évaluer d’autres options?

Évaluer d’autres options ne veut pas dire condamner le jeune en bas, mais bien lui mettre de la pression pour le forcer à mériter ce qui est probablement le seul poste disponible pour un jeune en ce moment.

Et une raison pour laquelle il est important de soulever le questionnement, c’est parce que certains autres jeunes peuvent prendre sa place.

Si Poehling se force comme il en est capable, le poste est à lui. Mais si un joueur qui n’est pas éligible à éviter le ballottage fait mieux, la décision sera déchirante pour le Canadien.

Parce que non, en ce moment, le Canadien n’a pas à soumettre le nom de l’Américain au ballottage pour l’envoyer à Laval.

En ce moment, on se rend compte que le Canadien a plusieurs noms qui sont éligibles au ballottage et qui sont des attaquants : Brandon Baddock, Alex Belzile, Laurent Dauphin, Jean-Sébastien Dea, Michael Pezzetta et Lukas Vejdemo sont du lot. À noter, pour votre bénéfice personnel, que Sami Niku est parmi les défenseurs éligibles, mais que toutes les équipes ont déjà passé leur tour récemment.

Si on prend l’exemple d’un Vejdemo, pourrait-il forcer la main du CH avec un bon camp?

Si plusieurs attaquants de la liste ci-dessus sont meilleurs que Poehling au camp, le Canadien aura l’option d’envoyer Poehling sous les ordres de Jean-François Houle pour « sauver » un des gars.

Et pour la bonne santé de l’organisation et du processus de construire l’équipe par la jeunesse, il faudra y penser sérieusement.

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