Pour Ryan Poehling, le match qui oppose le Canadien au Wild du Minnesota revêt une importance bien spéciale. Car ce soir, l’attaquant de 23 ans dispute son premier match contre l’équipe de son enfance.
Natif de Lakeville au Minnesota, Poehling est particulièrement excité à l’idée d’effectuer un retour en territoire familier pour y faire ce qu’il aime le plus, sur la plus grande des scènes.
En entrevue avec Stu Cowan de la Montreal Gazette, le centre gaucher ne s’est pas caché : pour lui, c’est un rêve qui prend forme.
My story on the #Habs Ryan Poehling looking forward to playing his first game against the Minnesota Wild tonight — the team he grew up cheering for #HabsIO #mnwild: https://t.co/WxPK4wvsXc
— Stu Cowan (@StuCowan1) January 24, 2022
« Je suis vraiment excité. Quand j’étais jeune, j’étais le plus grand partisan du Wild. J’allais à tous les matchs réguliers et de séries. Donc ce sera étrange de jouer contre eux. J’avais le Wild tatoué sur le cœur. Il y aura tellement de famille et d’amis là-bas, c’est honnêtement un rêve pour moi. »
Même s’il joue son hockey professionnel à Montréal, Ryan Poehling a longtemps cheminé dans son petit coin de pays. Après avoir remporté le championnat d’État au secondaire avec ses deux grands frères en 2015, l’attaquant s’est frayé un chemin dans les rangs universitaires.
C’était à St Cloud State, université locale dont il a porté les couleurs pendant trois saisons avant de s’amener dans l’organisation du Canadien, qui l’a repêché au premier tour en 2017.
Il s’adonne que le match de ce soir donne également lieu à une autre occasion spéciale : c’est la première fois que Rem Pitlick, réclamé au ballotage par le Tricolore le 12 janvier, se mesurera au Wild depuis qu’on l’a laissé filer au nord de la frontière.
Pitlick, dont le père Lance a joué quatre ans à l’Université du Minnesota avant de faire le saut pour la LNH dans les années 1990, juge que cette rencontre sera une expérience étrange, mais veut la considérer comme un match normal.
Cowan lui a demandé d’ailleurs demandé de comparer l’ambiance hockey du Minnesota et du Québec.
« Je mentirais si je disais que le Minnesota était aussi fier que le Québec. Je veux dire, il n’y a rien d’autre comme ça. Mais le Minnesota, c’est très bien. Spécialement aux États-Unis, c’est l’un des meilleurs endroits pour le bassin de partisans. C’est un endroit génial pour grandir et c’est pour ça que je suis tombé en amour avec le hockey. Mais Montréal est assurément au sommet en termes de partisans de hockey dans la communauté. »
Le Canadien (8-25-7) et le Wild (24-10-3) croiseront le fer dès 20 heures, au Xcel Energy Center.